Le Don Quichotte de la politique nord-côtière

Par Nicolas Dupont 11:30 AM - 24 septembre 2019
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Jacques Gélineau, ex-candidat du Parti vert du Canada dans Manicouagan.

Quand on lui demande à combien d’élections il s’est porté candidat, Jacques Gélineau compte sur ses doigts : « Trois au niveau syndical, deux au municipal, trois peut-être, quatre ou cinq au fédéral et cinq au provincial je crois. » Cette année, il représente le Parti vert du Canada dans Manicouagan.

Jeune retraité, M. Gélineau a travaillé une bonne partie de sa vie comme menuisier chez ArcelorMittal. Plusieurs le connaissent comme un passionné de la nature, de l’environnement. Il ne manque jamais une occasion pour en parler, que ce soit pour partager sa passion ou pour dénoncer.

Depuis une vingtaine d’années, M. Gélineau se présente presque systématiquement à chaque élection : municipale, provinciale et fédérale.

Toujours avec globalement le même message : « Il y a une urgence climatique. Le monde doit changer et vite. » S’il admet s’être senti blasé au point de ne pas se présenter durant les élections fédérales de 2015, il revient cette année en pleine forme, avec l’acharnement qu’on lui connaît.

« Curieusement, c’est une des rares élections ou les gens viennent spontanément me voir. C’est assez bizarre. Mais on sent qu’il y a une curiosité, une certaine inquiétude dans la population du côté climatique », affirme le candidat.

Une campagne de terrain

M. Gélineau ne compte pas poser de pancarte durant la campagne. Il compte surtout se rendre disponible pour ceux qui veulent l’entendre. « Je fais du travail de terrain. Je fais des assemblées de cuisine. Des amis prennent des rendez-vous pour moi et je me déplace. Je vais me déplacer à l’occasion des différents débats, à Baie-Comeau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre. »

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