Le Club de boxe Le Lady Era en vedette à Unis TV

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L’animatrice de l’émission «De par chez nous», Marieme Ndiaye, est accompagnée d’Alain Bourassa, de sa conjointe Nancy Lachance et de quelques-uns des boxeurs du Club Le Lady Era.

Alain Bourassa et Nancy Lachance, qui ont lancé le club de boxe en 2014, pourront bientôt voir le résultat de leur journée de tournage avec Unis TV. Les boxeurs du Lady Era seront au cœur de l’épisode portant sur le développement communautaire. 

L’équipe de l’émission «De par chez nous», diffusée sur Unis TV, était à Port-Cartier l’automne dernier pour rencontrer des gens qui s’impliquent dans la communauté. «Ils voulaient faire le portrait de nouveaux arrivants qui se sont intégrés en s’impliquant dans leur milieu, en y amenant une valeur ajoutée», explique Alain Bourassa. Lui et sa conjointe sont originaires de la Mauricie et sont arrivés à Port-Cartier en 2013. Un an plus tard, ils fondaient conjointement le Club de boxe Le Lady Era. Puis, en 2017, c’était au tour de la Fondation pour la santé Le Lady Era de voir le jour.

En onde le 20 mars

C’est dans ce contexte que l’équipe de «De par chez nous» a passé une journée complète avec eux. Le résultat sera diffusé le 20 mars sur les ondes d’Unis TV. «Ça faisait six mois qu’ils étaient sur la route, notre émission était la dernière à être tournée. Après le tournage, on les a donc invités à venir prendre un verre et à fêter ça avec nous. Ils nous ont raconté les histoires de leur tournée à travers le Québec. On a eu bien du plaisir», raconte M. Bourassa.

L’équipe de tournage les a suivis à leur club, mais elle a aussi rencontré les gens du Service des loisirs de la municipalité et ceux de la Maison de la Famille de Port-Cartier. Cette dernière reçoit une bonne partie des fonds amassés par la Fondation chaque année.

Mettre les boxeurs à l’avant-plan

À quelques heures de la diffusion, M. Bourassa se dit fébrile. «On commence à stresser un peu, parce que c’est diffusé ce soir (20 mars). On a jamais hâte de se voir à la télévision, en tout cas on n’est pas friands de ça moi et ma conjointe. On a surtout hâte que les gens qui ont participé se voient. J’aime bien organiser, mais rarement vous allez me voir sur les photos ou devant la caméra. Ceux qui doivent être à l’avant-plan, c’est les boxeurs», tient-il à mentionner.

Selon Alain Bourassa, l’émission donnera de la notoriété au club de boxe, mais c’est surtout aux jeunes boxeurs que le tout rapportera. «Une émission comme ça, c’est aussi une très bonne visibilité pour Port-Cartier. Je crois que ça peut également être bon pour la boxe olympique amateur en elle-même. Elle doit renaître de ses cendres sur la Côte-Nord», affirme-t-il.

À son arrivée dans la région, il mentionne d’ailleurs qu’il n’y avait pas de club à Sept-Îles, ni à Baie-Comeau. «C’était au point mort. Au Gala qu’on a tenu samedi dernier par contre, plusieurs boxeurs des deux endroits sont venus. Je suis convaincu qu’en 2018 il y aura un gala de boxe dans chacune de ces villes». Selon lui, Port-Cartier a ainsi contribué à faire renaître la boxe dans la région.

La philanthropie par la boxe, ou la «boxanthropie» comme se plait à la nommer Alain Bourassa, fait aussi grandir les gens qui viennent boxer. «Ça donne de la force de caractère, de l’estime de soi et ça pousse à se dépasser. Les jeunes qui viennent boxer chez nous, ils ont souvent été refusés par toutes les autres disciplines de par leurs problèmes. Nous, on les aide, on est une grande famille, l’équipe de tournage l’a vu très clairement», affirme-t-il.

L’épisode qui a été tourné à Port-Cartier sera en diffusion le 20 mars à 20h30 sur Unis TV, puis en rediffusion sur leur site web jusqu’au 27 mars.

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