Le CISSS adopte un train de mesures pour économiser 6,3 millions $

Par Éditions Nordiques 19 janvier 2016
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Le PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord, Marc Fortin (à droite), pose en compagnie du nouveau directeur des ressources humaines, Marc Brouillette, en poste depuis le 3 décembre.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord vient d’adopter un plan de retour à l’équilibre budgétaire au 31 mars 2017. Pour effacer le déficit anticipé de 6 314 789 $ à la fin de l’exercice en cours, il compte sur une quinzaine de mesures, dont l’abolition de postes.

Par Charlotte Paquet

Le plan a été soumis pour approbation au ministère de la Santé et des Services sociaux. Une fois cette étape franchie, les mesures identifiées seront mises en place. Elles n’auront aucun impact sur l’accessibilité aux services et sur la population, assure le président-directeur général du CISSS, Marc Fortin.

Pour retrouver l’équilibre budgétaire, le centre mise sur l’optimisation de ses ressources humaines. À titre d’exemple, il veut réduire l’utilisation de la main-d’œuvre indépendante chez le personnel infirmier. Il compte notamment y parvenir en poursuivant ses efforts de recrutement, en bonifiant des postes et améliorant la gestion de sa liste de rappel. Des économies de 1,7 million $ sont envisagées.

Signe encourageant, le recours aux agences privées a diminué de 28 % à l’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau depuis avril 2015, par rapport à l’année précédente.

Abolitions de postes

Parmi les autres mesures préconisées, le CISSS compte sur le non-remplacement de 13 départs à la retraite, principalement du personnel administratif. Une demi-douzaine de postes, dont certains déjà vacants, seront aussi abolis par la réorganisation des tâches dans certaines directions, comme les soins infirmiers, les affaires médicales et le programme jeunesse.

Des sommes pourront aussi être récupérées par une révision des procédures d’achats et une diminution du nombre de primes de garde, et ce, grâce au regroupement des établissements.

Le plan de retour à l’équilibre compte également sur une hausse des revenus, entre autres un montant de 140 000 $ supplémentaire à obtenir du ministère en raison du nombre plus élevé que prévu de chirurgies de la hanche et du genou. 

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