Journée porte ouverte pour le Centre d’amitié autochtone

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Le directeur général du CAASI, Jonathan Pinette-Grégoire et le maire Réjean Porlier ont présenté l’engagement mutuel pour l’amélioration des conditions de vie des Autochtones en milieu urbain.

Le Centre d’amitié autochtone de Sept-Îles (CAASI) tient mardi une journée porte ouverte. Jusqu’à 16h, la population est invitée à découvrir la ressource d’aide à l’intégration en milieu urbain située au 34, rue Smith.

«Tout le monde est invité. Et même là, la journée porte ouverte n’est pas la seule occasion de venir nous visiter. Les portes sont ouvertes en tout temps, que ce soit seulement pour prendre un café. C’est de cette manière que nous allons établir les ponts et briser les préjugés. Il faut apprendre à se connaitre», lance le directeur général du Centre d’amitié autochtone de Sept-Îles, Jonathan Pinette-Grégoire.

Sous un soleil éclatant, le centre a ouvert ses portes au public sur le coup de midi. Lors de son point de presse inaugural, Jonathan Pinette Grégoire a invité le maire Réjean Porlier à le rejoindre afin de présenter à la foule «l’engagement mutuel pour l’amélioration des conditions de vie des Autochtones en milieu urbain» signé le 23 mars à Val-D’Or lors de la deuxième rencontre entre l’Union des municipalités du Québec et le mouvement des Centres d’amitié autochtone du Québec.

En 2018, cette rencontre se déroulera ici même à Sept-Îles.

“Sortir de la théorie”
«J’avais hâte de voir! Aujourd’hui, on franchit une étape de notre partenariat, car on ne pourra plus dire que l’on ne connait pas ça. Ce que j’ai vu à l’intérieur ça me donne confiance, c’est une belle équipe et nous allons les accompagner dans l’atteinte de leur mission», assure le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier qui entend également «sortir de la théorie» afin de poser des actions concrètes et favoriser la saine cohabitation entre les communautés.

Le CAASI a pour mission d’offrir un continuum de services culturellement pertinents et sécurisants afin d’améliorer la qualité de vie des Autochtones vivant ou transitant par la ville de Sept-Îles. Selon M. Pinette-Grégoire, ce sont près de 7000 Autochtones qui transitent de façon plus ou moins permanente par Sept-Îles chaque année.

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