Jérôme Charlebois: Un optimisme déconcertant

Par Éditions Nordiques 10 août 2016
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Confiant en son avenir, Jérôme Charlebois est toujours resté fidèle à ses convictions. Humble de nature, il savoure pleinement chacune des petites victoires que la vie lui apporte.

Près d’un an après le lancement de son plus récent album, «Même pour les matantes», Jérôme Charlebois était visiblement ravi d’être invité à participer à la plus récente édition de La Feria. Un auteur-compositeur-interprète qui a multiplié les efforts pour se faire connaître et réussir à se tailler une place de choix dans le paysage musical québécois au cours des dernières années.

Fort de nombreux succès radio, Jérôme Charlebois évolue dans le milieu artistique depuis maintenant plus de 10 ans. Son très grand sens de l’autodérision faisant en sorte qu’il dispose d’un répertoire musical dans lequel on retrouve une agréable légèreté. Son dernier opus a été aussi bien accueilli par la critique que par le public. «Cet humour a toujours été ma marque de commerce. J’ai du nouveau matériel en main. J’ai déjà écrit quatre ou cinq chansons pour un prochain album. Je vais y conserver cette couleur», indique-t-il.

Même s’il demeure encore méconnu d’un large public, l’auteur-compositeur-interprète arrive à offrir de nombreux spectacles au cours des prochains mois. «J’ai devant moi un été fort chargé. J’arrive à bien vivre de mon métier et ça me convient ainsi. J’ai un réel plaisir à partager la scène avec des pairs. C’est très enrichissant, enchaîne-t-il. C’est une formule de spectacles qui fonctionne très bien. C’est plus facile à vendre aux diffuseurs. Je suis complètement ouvert à ça.»

Constamment sur scène, il admet investir beaucoup moins d’efforts à la création de nouvelles chansons. «J’ai la chance de faire de gros festivals. L’été, c’est toujours une bonne période pour moi. Je travaille fort à me faire remarquer des diffuseurs. Je n’hésite pas à saisir chacune des opportunités qui me sont offertes. Je n’ai pas encore trouvé ma formule de spectacles en salle, mais ça ne saurait tarder. Je me laisse porter par le courant», lance-t-il.

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