Grève possible dès septembre pour les débardeurs

Par Karine Lachance 1:31 PM - 14 août 2019
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Nicolas Lapierre et Yves-Aimé Boulay lors d’une manifestation en 2018

Une assemblée s’est tenue le 13 août avec les débardeurs du Port de Sept-Îles qui ont rejeté, dans une proportion de 98 %, une offre globale de l’employeur. Une tentative de conciliation aura lieu les 26 et 27 août, et si rien ne bouge, la grève pourrait s’amorcer le 3 septembre.

La section locale 2015 du Syndicat des Métallos, qui représente les débardeurs du Port de Sept-Îles, devant leur employeur, Arrimage Québec QSL, a tenu une assemblée le 13 août à Sept-Îles. Ils ont présenté l’offre globale proposée par l’employeur, qui a été rejetée à 98% par les débardeurs.

La convention collective est échue depuis plus d’un an, soit mai 2018, et la table de conciliation n’aurait pas permis de régler les points qui touchent le salaire, les horaires de travail et plusieurs autres dossiers majeurs.

« Nos membres en ont assez des horaires de travail de 14 heures. Lorsqu’on ajoute le temps de transport, ils consacrent ces jours-là entre 16 et 17 heures au travail, c’est nuisible à leur santé. Ça ne fait pas, l’employeur doit réviser ses positions à la fois sur les salaires et sur les horaires de travail », explique le représentant syndical des Métallos, Yves-Aimé Boulay.

Une rencontre de conciliation entre les parties est prévue les 26 et 27 août. Le syndicat des métallos dit avoir un mandat clair de la part des employés pour ces deux jours de négociation.

«Nos membres font preuve d’une grande solidarité. Ils nous ont donné des mandats clairs et sont déterminés à obtenir gain de cause dans cette négociation. Nous ne souhaitons pas aller en conflit de travail, mais s’il faut passer par là, nos membres sont prêts », prévient le président de la section locale 2015, Denis Thériault.

Le droit de grève pourrait devenir effectif à partir du 3 septembre prochain, si rien ne bouge d’ici là.

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