Écrasement : Les passagers se rendaient visiter une passe migratoire

Par Fanny Lévesque 2 septembre 2015
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Les passagers impliqués dans l’écrasement d’un hélicoptère au nord de Sept-Îles se rendaient visiter une passe migratoire sur la rivière Moisie. L’accident a fait deux morts et trois blessés graves.

Des membres de l’équipe de supervision du Programme de mise en valeur des habitats du saumon atlantique de la Côte-Nord devaient constater l’avancement de la réfection de la passe Katchapahun, mais en a profité pour s’arrêter près de la rivière Nipissis, où d’autres travaux doivent s’amorcer.

«Les deux hélicos sont partis de Sept-Îles, a raconté le président de l’Association de protection de la rivière Moisie (APRM), Bernard Lynch. Quand ils sont arrivés à Nipissis, le premier hélicoptère s’est posé normalement et le deuxième s’est écrasé à l’atterrissage», a-t-il poursuivi.

Selon nos informations, l’une des victimes est une Innue de Uashat mak Mani-Utenam à Sept-Îles. «Ce sont les Autochtones qui sont responsables des travaux à Nipissis», a commenté M. Lynch.

L’identité des deux occupants qui ont péri n’a pas encore été dévoilée. La Sûreté du Québec affirme qu’il s’agit d’un homme et d’une femme. Hydro-Québec a pour sa part confirmé qu’un de ses employés était au nombre des blessés.

Le Programme de mise en valeur des habitats du saumon atlantique de la Côte-Nord a été négocié à l’époque du démarrage du projet La Romaine de la société d’État. Selon M. Lynch, quatre occupants se trouvaient dans l’autre appareil, dont le représentant de l’APRM qui coordonne les travaux sur la Moisie.

«On offre nos condoléances aux familles éprouvées et un prompt rétablissement aux blessés», a tenu de souligner Bernard Lynch.

 Enquête du BST

Une équipe de trois enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) doit se rendre sur les lieux de l’accident, jeudi matin. L’écrasement s’est produit à un endroit difficile d’accès, à une quarantaine de kilomètres au nord de Sept-Îles.

Mercredi, la Sûreté du Québec n’a pu interroger les blessés pour en apprendre davantage sur les circonstances de l’écrasement, compte tenu de la gravité de leurs blessures.

L’hélicoptère, de type Bell 206, appartiendrait selon diverses sources à l’entreprise privée Héli-Nord de Sept-Îles. La cause de l’accident demeure à ce stade inconnue.


 (Photo et vidéo : Le Nord-Côtier)

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