Eau potable à Pentecôte: La mairesse réclame une aide du provincial

30 janvier 2014
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La mairesse de Port-Cartier entreprend des démarches de nature politiques et espère que le projet d’alimentation en eau potable du secteur de Pentecôte prendra enfin forme, alors qu’il est sur la table depuis maintenant une trentaine d’années.

La mairesse de Port-Cartier relance le dossier de la distribution d’eau potable dans le secteur de Rivière-Pentecôte. La Ville demande l’intervention de la députée de Duplessis, Lorraine Richard, afin que le gouvernement provincial participe au financement du projet à la hauteur de 90%. Violaine Doyle a indiqué avoir découvert de nouveaux éléments en effectuant une étude approfondie du projet.

«Le problème majeur, c’est un problème de financement. C’est un projet très couteux et les solutions économiques ne sont pas au rendez-vous », a déploré Violaine Doyle, lors de la séance du conseil municipal du 20 janvier. Pour pouvoir s’alimenter, Pentecôte devra aller puiser dans une source d’eau souterraine située à 8,5 km du village. Pour fournir les 58 résidents du secteur, Port-Cartier estime qu’il en coûtera 10,5 millions de dollars.

Elle affirme que le réseau a été cédé à la municipalité en mauvais état par le gouvernement, il y a 30 ans. De plus, les traces d’un projet de réfection complète du réseau, datant de 1989, auquel le gouvernement avait accepté de participer, ont été retrouvées dans les archives. Le projet aurait aussi été ramené sur la table au moment des fusions, en 2002. « On parle d’un projet déjà inscrit à Infrastructures Québec pour 1,3 million, à l’époque.

On sait que ça fait déjà 10 ans de ça, on ne parle plus nécessairement des mêmes sommes, mais ils étaient là ces projets-là et ils avaient été acceptés par le gouvernement. Si ce financement-là de 90/10 était présent, nous, on prétend qu’on doit être accompagnés à une hauteur semblable», a fait valoir Violaine Doyle.

La mairesse constate également que d’autres municipalités ont reçu l’aide du gouvernement pour leur projet. Elle a souligné le support financier récent du gouvernement provincial, à la hauteur de 100%, dans un projet d’eau potable de 8,3 millions de dollars à Harrington-Harbour. «Pour 300 personnes, il l’a fait. C’est un projet de traitement d’eau de surface par nanofiltration», a mentionné Mme Doyle. Baie-Comeau a aussi eu droit à une aide financière importante pour son projet d’usine d’eau potable, a argumenté la mairesse.

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