Des ajustements pourraient être apportés au projet de règlement sur les roulottes

Par Jean-Christophe Beaulieu 8 février 2019
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Une vingtaine de citoyens se sont présentés à l’assemblée publique de consultation concernant le projet de règlement sur les roulottes dans les périphéries. Le principal point soulevé concerne le bruit qui sera causé par les génératrices.

La Ville de Sept-Îles annonçait en janvier sa décision de permettre les roulottes sur les terrains des périphéries (Gallix, Matamek, Moisie). Plus précisément, le conseil municipal avait indiqué qu’à partir du printemps 2019, les résidents de ces secteurs pourraient installer des roulottes de camping sur leurs terrains plutôt qu’une maison, s’ils le souhaitent. Ils auront toutefois à le faire de manière permanente, c’est-à-dire que les véhicules devront reposer sur des fondations et être «ancrés».

Un autre point du projet de règlement concernait les citoyens qui ont des terrains rendus «non-constructibles» par les risques d’érosion et de submersion. La Ville avait proposé que l’installation d’une roulotte puisse être permise chaque année du 1er mai au 15 octobre. Le maire de Sept-Îles avait alors tenu à expliquer que bien que la municipalité démontre de l’ouverture, certains comportements nuisibles devront être évités.

Avis partagés

Pas moins de 23 citoyens se sont présentés à l’assemblée publique de consultation du 6 février. La rencontre visait à expliquer le nouveau règlement et les conséquences de son adoption, mais aussi à entendre les questions et commentaires des citoyens concernés.

«Les opinions étaient partagées, il y en avait autant qui disait que c’est un super bon règlement que de gens le critiquant. Ce qui touche les gens c’est surtout en ce qui concerne les roulottes en terrains non-constructibles où elles seraient permises de mai à octobre. L’inquiétude, c’est quant au fait que les roulottes qui vont s’installer là, vont le faire sans électricité», laisse entendre Patrick Gwilliam, directeur général de la municipalité.

Et dès lors, une génératrice sera nécessaire pour alimenter les véhicules récréatifs en électricité. Certains appréhendent ainsi la nuisance sonore que cela créerait.

«Ce sont des choses de ce genre qui vont être soumises au conseil lundi lors du caucus. Les conseillers verront s’ils changent le texte du règlement en fonction des commentaires reçus. C’est aussi à ça que ça sert ces assemblées, à recevoir des commentaires sur des choses qu’on n’aurait peut-être pas pensé. Et ce sont de bons points, parce qu’effectivement, on n’avait pas pensé aux génératrices», avoue M. Gwilliam.

C’est lundi soir, à la prochaine séance du conseil municipal, que les citoyens des périphéries sauront à quoi s’en tenir.

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