David Jalbert: L’envie sincère de prendre un nouveau départ 

Par Éditions Nordiques 20 juillet 2016
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Toujours animé par un amour inconditionnel du métier d’auteur-compositeur-interprète qu’il exerce depuis plus de 10 ans, David Jalbert s’est décidé à prendre en charge sa carrière musicale à la suite d’un dur coup. Une décision qu’il ne regrette aucunement même si elle implique de nombreux compromis autant familial que personnel.

Maintenant maître de son destin, David Jalbert a eu d’importantes réflexions sur ces aspirations dans le milieu artistique. «J’en étais rendu là dans ma carrière. Je n’en prends pas le crédit. Je n’ai pas eu le choix. J’éprouve cependant une réelle fierté. Peu de temps après la sortie de l’amour propre, mon gérant m’a appris qu’il se retirait du métier, confie-t-il. Je ne peux pas lui en vouloir. Je me suis retrouvé sans budget pour en faire sa promotion et je considérais qu’il était alors trop tôt pour lancer un nouvel album.»

Plus près du coeur

L’auteur-compositeur-interprète travaille présentement à la création d’un nouvel album qu’il autoproduira et qu’il entend lancer au début 2017. «Ça été la décision la plus longue à prendre. Je n’ai pas les reins aussi solides que des compagnies telles que Spectra et Productions J, mais j’avais  le goût de cette liberté. Je ne voulais plus avoir à rendre de compte à quiconque, avance-t-il. Je veux prendre les choses en main et avancer en fonction de mes valeurs profondes.»

Un disque qui marquera un certain retour aux sources. «Je veux revenir à des textes plus près des gens. Je veux utiliser le langage du peuple. On retrouvera la sonorité folk trad de mon premier album «Des histoires». Je me suis longtemps cherché et le succès commercial obtenu par Les 2frères m’a beaucoup fait réfléchir. Désormais, j’ai envie d’écouter davantage mon cœur», lance-t-il.

Un spectacle éclectique

Accompagné d’un musicien, Étienne Joli, David Jalbert adopte une mise en scène particulière dans «Tire toé une bûche». «C’est le bar de feu, la convivialité. Je n’essaie pas ici de défendre le contenu musical de mon album l’Amour propre, mais bien celui que l’on retrouve sur mes quatre albums lancés en carrière, précise-t-il. Ce n’est pas un spectacle uniquement musical. Il y a une mise en scène humoristique dans laquelle je n’ai pas peur de faire preuve de beaucoup d’autodérision. Je me laisse davantage aller.»

En spectacle le 20 juillet au Café-théâtre Graffiti et le 21 juillet à la Salle Jean-Marc-Dion, l’auteur-compositeur-interprète sera accompagné d’un artiste de la relève Mathieu Langevin. «J’aime l’intégralité de son œuvre. La qualité de ses chansons. Son premier album est très bien réalisé. Tout y sonne bien. J’aime aussi sa gratitude. C’est un gars qui veut apprendre. Je me reconnais en lui. C’est l’une des plus belles voix que j’ai connues au Québec. Il est à un autre niveau», conclut-il.

 

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