Croisiéristes et Minganois investissent le Parc national de l’Archipel-de-Mingan

Par Mathieu Morasse 6 novembre 2018
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Parc national de l'Archipel-de-Mingan

Un monolithe sur la Grande Île.

Porté par l’achalandage record des croisiéristes et par les Minganois, le Parc national de l’Archipel-de-Mingan maintient le rythme de son année record 2017.

Les attentes de Parcs Canada pour la saison 2018 étaient raisonnables. Il s’agissait surtout d’essayer de maintenir le rythme par rapport à la saison record de 2017 dopée par le 150e anniversaire du Canada.

Les résultats obtenus sont à la hauteur des attentes avec une fréquentation totale en baisse de moins de 1% par rapport à 2017, mais en hausse de 13% par rapport à 2016.

«Ça a été une superbe saison touristique», lance Marlène Arsenault, gestionnaire expérience du visiteur à Parcs Canada.

Les croisiéristes ont été l’une des locomotives de la saison 2018. Havre-Saint-Pierre a accueilli un record de 10 navires et de 8 721 visiteurs.

Au total, 2 117 croisiéristes, ou 24% des visiteurs, ont choisi de visiter l’Archipel. À titre comparatif, 1 274 croisiéristes avaient visité les îles l’an dernier.

Le 1er août, journée d’escale du Aida Vita, le Parc a accueilli pas moins de 708 personnes.

«On a eu des taux de vente assez impressionnants», se réjouit-elle.

Pour atteindre ces nombres, le Parc a ajouté un circuit dans le secteur ouest du Parc, à partir de Longue-Pointe-de-Mingan.

Les Minganois aussi

Au total, le Parc a accueilli 38 742 visiteurs pendant la saison.

De ce nombre, 48% de ces visites ont été effectuées par les résidents de la Minganie.

«Les îles Mingan sont très populaires auprès de la clientèle régionale et locale», constate Marlène Arsenault.

En moyenne, les Minganois visitent sept fois le Parc pendant la saison. Plusieurs s’y rendent avec leur propre embarcation.

Pour l’an prochain, Parcs Canada souhaite une fois encore maintenir le rythme. Il veut aussi développer des stratégies pour remplir les périodes plus creuses.

Le Parc continuera aussi son programme de cinq ans visant à sauvegarder le chardon de Mingan, une plante menacée endémique de l’archipel.

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