COVID-19, allez, ouste!!!

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 21 mai 2020
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Chère COVID-19, je t’annonce que toi et moi nous ne serons jamais les meilleurs amis. Mais pour ne pas te briser complètement le cœur, je te dirais que tu m’as permis une seule chose positive, celle de prendre le temps de

Prendre le temps de respirer! Prendre le temps de (re) bouger, de courir, de pédaler. Ça fait du bien! Merci!
Avec le boulot et le temps que je consacre à mes implications bénévoles, ça me permet de souffler, mais…

Mais quand même chère COVID-19, tu as chamboulé mon quotidien, ce qui m’allume, ce à quoi je carbure, particulièrement le sport.

Quand tu t’es montré le bout du nez, je ne pensais pas que tu serais là aussi longtemps. Tu as coupé court au printemps. Tu as fait reporter dans le temps bien des événements qui me tiennent à cœur, moi le journaliste de sports, mais aussi le gars qui s’investit au sein de certains comités organisateurs.

Tu as fait remettre à 2021 le Tournoi Orange Alouette qui fait vibrer ma ville, celle où je suis revenu en 2006 pour son rythme, sa proximité, le Marathon Mamu, celui où j’avais envie de courir mon 21 km, le Triathlon de Port-Cartier, qui anime la municipalité du 50e parallèle.

Oui tu me donnes le temps de bouger, mais j’aime bien le faire avec un objectif à l’horizon. Là, c’est le néant! On sait déjà que tu as changé le portrait de notre été, même si, enfin, quelques sports peuvent être pratiqués. Mais ces sports, j’aime bien les couvrir, raconter leurs histoires, ça ne sera pas pareil! Comme je le dis souvent à mes collègues, j’ai hâte de ne plus écrire ton nom, COVID-19, dans mes textes.

Chère COVID-19, on a réellement une relation malsaine toi et moi. Tu bousilles ma vie. J’ai envie d’aller prendre ma bière à La Compagnie, de consulter les sommaires des matchs de hockey avant de me coucher le soir, de voir le parcours de nos raquettes canadiennes montantes; les Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et Bianca Andreescu, de revoir mon monde, ma famille. C’est bien beau le virtuel, mais ça ne dégage aucune chaleur humaine.

Chaque chose en son temps de ce qu’on dit, mais, COVID-19, s’il vous plait, allez, ouste, laisse-nous (re) vivre!

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