Commission scolaire du Fer : des défis en formation professionnelle pour le nouveau DG

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Sur la dizaine de candidats intéressés au poste laissé vacant par Lucien Maltais, c’est l’actuel secrétaire général de la Commission scolaire du Fer, Richard Poirier, qui a été choisi. La rentrée scolaire arrivant à grands pas, la transition devra se faire rapidement pour le nouveau directeur général.

Depuis que Lucien Maltais a annoncé son départ vers la Commission scolaire des Chênes de Drummondville en juin, le Conseil des commissaires a dû lancer des démarches pour lui trouver un remplaçant. Après avoir analysé le profil de quelques candidats, la nomination de Richard Poirier a finalement été adoptée à l’unanimité le 23 juillet.

«Plus d’une dizaine de candidats ont appliqué sur le poste et trois seulement se sont rendu jusqu’au processus d’entrevue. Mais c’est finalement quelqu’un à l’interne qui l’a remporté», mentionne Rodrigue Vigneault, président du Conseil des commissaires de la Commission scolaire du Fer.

Originaire du Saguenay, Richard Poirier a tout d’abord occupé un poste de conseiller pédagogique puis de directeur adjoint de l’École Jean-Du-Nord. Depuis 2014, il est le directeur des ressources humaines et le secrétaire général de la Commission scolaire du Fer.

«Quand on a des applications externes, mais qu’on a des gens possédant le même bagage à l’interne, on privilégie les gens qui sont déjà dans l’organisation et qui démontrent de l’intérêt envers le poste. Pour le nouveau directeur général, la transition devrait être relativement douce et facile. Étant donné qu’il est déjà cadre de service, il est au fait de la majorité des dossiers traités par son prédécesseur.»

Un certain transfert de connaissances est néanmoins nécessaire, ajoute M. Vigneault.

Nouveau centre de formation professionnelle

Plusieurs défis attendront M. Poirier dès son entrée en poste le 10 août. Les principaux toucheront de près la formation professionnelle. Le nouveau centre de la rue Comeau sera d’ailleurs inauguré en septembre pour combler les défis que représentent l’emploi et la main-d’œuvre sur la Côte-Nord.

«Il faut s’assurer d’avoir une offre de formation en entreprise et être capable d’offrir les meilleurs services en ce sens pour combler les besoins des entreprises régionales», dit M. Vigneault.

Une part d’innovation pourrait d’ailleurs être nécessaire pour avoir des cohortes suffisantes et répondre aux besoins du marché. M. Poirier aura à travailler sur les démarches et la publicité pour attirer les jeunes, explique M. Vigneault.

«Il ne faut pas se le cacher, il y a des lacunes dans certaines formations. Par exemple, on s’explique mal pourquoi on a de la misère à intéresser les jeunes de la région au programme de soudure. On est à se demander si on pourra bel et bien offrir cette formation, qui est complète assez rapidement d’habitude. M. Poirier et moi travaillerons en équipe pour relever ce défi», affirme Rodrigue Vigneault.

Soutien financier

Grâce à certaines allocations gouvernementales, le nouveau directeur général participera aussi à la bonification de certains services au sein de l’institution.

«Au fil des années, on a beaucoup questionné les coupures que l’on a subies. Mais depuis Noël dernier, le ministère de l’Éducation saupoudre des montants dans les commissions scolaires. Sans aller jusqu’à dire que tout est réglé, on a de nouveaux montants qui serviront entre autres au suivi des élèves en difficulté», précise M. Vigneault.

 

 

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