Chargez de retour avec du nouveau matériel

Par Éditions Nordiques 24 août 2017
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Les membres de Chargez sont fébriles à l’idée de dévoiler les neuf chansons qui composent leur nouvel album.

Réalisé par Nick Gagnon du groupe Kamakazi, le nouvel album de Chargez «OK, prêt, chargez!» sera lancé le 25 août, 20h, au bar Le Toxedo. Sur la plupart des neuf chansons, la formation septilienne conserve cette signature rock. Le premier extrait radio «Le dépanneur» s’inscrit dans cette lignée.

Ce projet d’album a pris forme il y a environ un an. «À la fin septembre 2016, Nick «Gagnon » et moi avons commencé à en discuter plus sérieusement. On avait réellement envie de collaborer ensemble.  À l’exception d’«Ivre de toi», toutes les autres chansons étaient déjà écrites avant notre entrée en studio en mars 2017», a souligné le bassiste et chanteur de Chargez, Jean-François Trépanier.

Choisi comme premier extrait radio, «Le dépanneur» fait l’objet d’un vidéoclip qui tourne sur les ondes de MusiquePlus. Son tournage s’est effectué dans les locaux de l’Ouvre-boîte culturel à Baie-Comeau. «Au départ, on devait faire un «live». Très rapidement, ce projet a pris une tout autre direction. On est très heureux du résultat obtenu. Encore plus du fait que MusiquePlus l’ait ajouté à sa programmation musicale», renchérit-il. «Pour nous, c’est un gage de qualité.»

Une couleur différente

La plupart des chansons de ce nouvel album ont été écrites par Marie-Michèle Cyr, anciennement membre de la formation septilienne. Le noyau demeure toutefois le même. «On ne voulait pas ajouter de nouveaux membres à la formation. On se connaît depuis 20 ans. On ne voulait pas avoir à gérer de nouveaux conflits», enchaîne-t-il.  «Il y a parfois des frictions comme dans tout couple, mais on réussit toujours à trouver des compromis.»

Moins rock dans leur essence, les chansons «Lève ton verre» et «Ivre de toi» détonnent du lot. Le contraste était désiré par les membres de la formation septilienne. «J’avais envie d’une chanson que l’on peut jouer autour d’un feu de camp. Un hymne à la fête. Je reconnais que c’est différent de ce que l’on a fait auparavant. Il est trop tôt pour dire si l’on entend poursuivre dans cette voie. Le résultat nous plaît bien», avance-t-il.

Un vent d’optimisme

Dans un marché de la musique où les disques se vendent de moins en moins, le bassiste de Chargez demeure confiant que les 500 copies de ce nouvel album, également disponible sur les plateformes de téléchargement, sauront trouver preneur. «C’est vingt fois meilleur que ce que nous avons fait auparavant», enchaîne-t-il. «Ce qu’on propose est très radiophonique. On voulait que ce soit plus pop. On ne voulait plus être considéré comme un simple band de garage.»

 

 

 

 

 

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