Cédric Landry transmet l’histoire des Îles-de-la-Madeleine par le conte

Par Mathieu Morasse 22 octobre 2018
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Cédric Landry.

Le conteur madelinot Cédric Landry fait découvrir l’histoire et la tradition des Îles-de-la-Madeleine par l’humour et l’émotion dans son spectacle Sur la piste à Avila.

Il présentera son spectacle à la Shed-à-Morue de Havre-Saint-Pierre le 23 octobre, au Centre multifonctionnel Cliffs de Fermont le 24 octobre et à la salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles, le 25 octobre.

Cédric Landry décrit son spectacle comme un conte dans lequel il mélange et équilibre beaucoup d’humour, un peu de poésie, de l’émotion, des pensées philosophiques et l’exploration du thème de la vie et de la mort.

«J’utilise beaucoup le rire. Ça aide des fois à alléger des moments un peu plus dramatiques», estime-t-il.

L’histoire de Cédric à Martin à Landry débute dans son village natal l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine. Accompagné de son père malade, il part en canot à la découverte de ses ancêtres. Ce grand voyage les mènera jusqu’en Louisiane et en France.

«Mon père dit tout le temps que c’est important de savoir de iousse qu’on vient pour savoir de iousse qu’on va», explique-t-il avec son accent typique.

Histoires de pêcheur, anecdotes, et souvenirs de jeunesse du conteur se succèdent. Le spectateur se retrouve ainsi plongé dans la tradition, les paysages et les personnages colorés des Îles.

«La force de mon spectacle, c’est qu’au tout début, j’amène le monde chez nous aux Îles-de-la-Madeleine. Tout se passe là. Partout où je vais, ça fait voyager le monde», observe-t-il.

Au service de l’imaginaire

Sur la piste à Avila est le premier spectacle de conte de Cédric Landry. Il faisait auparavant du théâtre et de l’improvisation.

«Je cherchais tout le temps un médium qui me permettrait de vraiment raconter l’histoire de la façon que j’ai envie de le faire. Le conte, c’est vivant. Moi je parle, mais le spectateur aussi doit en faire un bout. C’est le spectateur, avec son imaginaire, qui complète mon histoire», confie-t-il.

Le conteur apprécie la liberté de pouvoir faire évoluer constamment son conte au fil et du temps. Cela lui permet de s’ajuster aux réactions des spectateurs pour continuellement améliorer son histoire.

Ce premier spectacle, il l’a présenté et rodé une vingtaine de fois chez lui, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il l’a aussi présenté à Natashquan cet été dans le cadre du Festival du conte et de la légende de l’Innucadie. Il y a découvert de la parenté éloignée, dont plusieurs portant le nom de famille Landry.

Puis, en arrêtant manger à Havre-Saint-Pierre, il a reconnu l’accent des Madelinots de Havre-aux-Maisons.

«Pour moi, c’est un peu comme retrouver mes racines que d’aller sur la Côte-Nord», affirme-t-il.

 

 

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