Ça roule à plein chez Altech 7-Îles

Temps de lecture :
Altech 7-Îles

Les copropriétaires d’Altech 7-Îles, Stéphane Bergeron et Sylvain Cyr.

Altech 7-Îles a su développer une expertise unique dans la région grâce à 95% de leurs contrats consacrés à l’aluminium. De la cabine de bateau pour un voisin, en passant par des pièces d’équipements pour Aluminerie Alouette, l’entreprise conçoit des produits personnalisés et développe constamment de nouveaux projets avec les entreprises de la région.

En dix ans d’existence, l’atelier de fabrication, réparation et soudure de pièces en aluminium aura connu les soubresauts de l’économie. Altech 7-Îles a même failli fermer ses portes il y a quelques années.

«Parfois, on ne savait même pas ce qu’on ferait le lendemain. Aujourd’hui par contre, on est rempli jusqu’à trois mois en avant. C’est le jour et la nuit. Et ça ne semble pas être sur le point de ralentir», se réjouit Stéphane Bergeron, copropriétaire de l’entreprise.

À plein régime

Avec ses sept employés, l’atelier roule au maximum de sa capacité depuis plusieurs mois et est sollicité de toute part. Il faut dire que l’entreprise donne autant dans l’industriel que dans la réalisation de projets uniques pour des particuliers, d’où son carnet de commandes rempli à ras bord.

«Souvent, on fait des choses qui ne se sont jamais faites auparavant. On part de zéro et on développe de nouveaux produits. Autant on crée des trucs pour Ford, Aluminerie Alouette ou Iron Ore Company, autant pour Jean-Michel qui fait de la motoneige et qui veut une boite de rangement personnalisée en aluminium», indique M. Bergeron.

Sur le long terme, les deux copropriétaires de l’entreprise, Stéphane Bergeron et Sylvain Cyr, envisagent d’investir dans certains procédés d’automatisation. L’acquisition de robots à souder améliorerait les délais de livraison et la qualité des
produits.

Chacun sa part

Plutôt rare dans le secteur, l’entreprise partage les valeurs de l’économie sociale. Avec trois actionnaires, dont un employé, la vision de M. Bergeron est que chacun ait droit à un pourcentage des bénéfices.

«Les gens travaillent fort et l’ambiance doit être agréable. La qualité de vie est importante pour tout le monde, autant pour le patron que l’ouvrier. Ma vision, c’est de partager les parts, que tous peuvent être actionnaires. Moi j’ai eu cette chance dans le passé et je veux reproduire ça pour eux. C’est valorisant et ça fait en sorte que tout le monde travaille dans le même sens».

 

Partager cet article