ArcelorMittal investit dans la recherche à McGill

Par Mathieu Morasse 10 octobre 2018
Temps de lecture :

Jim A. Nicell, Nicolas Dalmau, chef des Relations publiques et Affaires gouvernementales d’ArcelorMittal Canada, et Hani Mitri.

ArcelorMittal investira 360 000$ à McGill pour financer des projets de recherche et créer des programmes au Département de génie des mines et des matériaux.

L’investissement réparti sur quatre ans servira à créer le Fonds pour l’exploitation minière et la minéralurgie ArcelorMittal. C’est ce fonds qui financera ensuite des projets de recherche et la création de programmes. ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEMC) et la Faculté de génie de l’Université McGill en ont fait l’annonce, le 3 octobre par communiqué.

L’entreprise considère que la recherche en exploitation minière et en métallurgie est essentielle pour faire face à l’augmentation de la demande mondiale pour des matières premières de haute qualité. Cette demande contraindrait notamment l’industrie minière à minimiser sa production de déchets et à améliorer son efficacité énergétique.

Pierre Lapointe, PDG d’AMEMC, s’est dit extrêmement fier de ce premier partenariat de la compagnie avec une université canadienne.

«L’investissement majeur annoncé aujourd’hui prouve une fois de plus que la gestion durable de l’environnement et de nos ressources non renouvelables au Canada et ailleurs nous tient à cœur, et témoigne éloquemment de notre volonté de stimuler la croissance durable de l’industrie minière.»

AMEMC produit annuellement plus de 26 millions de tonnes de fer qu’elle extrait des mines de Mont-Wright et de Fire Lake, près de Fermont. Elle possède une usine de bouletage à Port-Cartier, d’où elle expédie son fer par voie maritime. Elle est la filiale canadienne d’ArcelorMittal, plus grande productrice mondiale d’acier.

Pierre angulaire

Le Département de génie des mines et des matériaux de la Faculté de génie de l’Université McGill a été créé en 1871. Il compte actuellement environ 150 étudiants de premier cycle. Parmi les projets de recherche qui y sont en cours, certains portent sur la géologie de l’environnement, sur les processus de transport industriel et sur l’aérage des mines.

Jim A. Nicell, doyen de la Faculté, a dévoilé que la création de tels partenariats est la «pierre angulaire» de la stratégie de la Faculté.

«L’exploitation minière est appelée à jouer un rôle de premier plan dans la transition vers une économie plus durable», a-t-il estimé.

Hani Mitri, directeur du Département, s’est réjoui de cet investissement qu’il considère comme un «solide vote de confiance».

«Le Département est déjà reconnu comme l’un des meilleurs au monde, et ce soutien financier permettra de nous assurer qu’il conserve cette réputation d’excellence.»

 

 

 

 

 

Partager cet article