Anticosti: Les Innus s’allient aux Mi’gmaq pour s’opposer à la fracturation

Par Éditions Nordiques 13 octobre 2016
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Le chef Jean-Charles Piétacho (à gauche) représentait la nation innue en compagnie de Manon Jeanotte, chef Mi’gmaq de Gespeg et Jacques Tremblay, grand chef des Malécites de Viger.

La nation Mi’gmaq de la Gaspésie s’est opposée «catégoriquement» le 7 octobre à «toute forme de fracturation et stimulation chimique» sur son territoire qu’elle partage avec les Innus sur l’île d’Anticosti.

La nation Mi’gmaq s’est opposé publiquement à ces formes de forages sur son territoire traditionnel, le Gespe’gewa’gi, en évoquant «le respect de ses droits ancestraux par les gouvernements et par les compagnies pétrolières».

Présent à la conférence de presse à Gaspé, le chef d’Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho, représentait la nation innue «pour appuyer et soutenir les communautés Mi’gmaq dans leur position et leur démarche». Ces deux nations et les Malécites forment une alliance pour protéger le réseau hydrographique du Saint-Laurent et l’île d’Anticosti de l’exploration et l’exploitation pétrolière.

Se disant solidaire des trois nations, le chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, a mentionné que «l’indifférence des gouvernements quant à leurs obligations ne nous laisse pas d’autre choix que de compter sur nous-mêmes, de créer des alliances et de rétablir un rapport de force».

Le territoire ancestral des Mi’gmaq couvre les portions nord et centrale du Nouveau-Brunswick, la péninsule gaspésienne et l’île d’Anticosti, partagée conjointement avec les Innus.

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