Aluminerie Alouette souffle ses 20 bougies

Par Fanny Lévesque 6 juin 2012
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Le 31 mai 1992, Aluminerie Alouette mettait en marche sa toute première cuve d’électrolyse. Deux décennies plus tard, l’entreprise, qui soufflait jeudi ses 20 bougies en présence d’employés et de retraités, peut se targuer d’être devenue le plus grand employeur de Sept-Îles et d’avoir produit pas moins de 7 000 000 de tonnes d’aluminium.

C’est dans le cadre d’une cérémonie spéciale que l’Aluminerie Alouette a marqué le vingtième anniversaire de sa première coulée d’aluminium, qui avait été réalisée en 1992, dans une cuve prénommée Maria, en l’honneur de la femme du directeur de l’électrolyse de l’époque, Ingo Bayer.

«Lors de l’annonce du projet Alouette en 1989, c’est le rêve de toute une région, conjugué à une vision et à l’appui de différents intervenants, qui s’est concrétisé», s’est rappelé le premier président canadien de l’aluminerie, Louis Riopel, qui était de passage à Sept-Îles pour l’occasion. «Aujourd’hui, Aluminerie Alouette est devenue non seulement un fleuron québécois, mais une entreprise de renommée internationale.»

Vingt ans en chiffre
En deux décennies, quelque 7 000 000 de tonnes d’aluminium ont été produites, ce qui représente plus de 100 millions de lingots. La production au cours des années d’opération s’est également traduite par 450 expéditions maritimes. «En 20 ans, Alouette a su grandir, se réaliser et assurer sa pérennité en innovant constamment», a déclaré le président et chef de la direction de l’entreprise, André Martel.

L’aluminerie compte pour l’heure plus de 1000 employés, dont 300 cumulent vingt années d’expérience. L’entreprise possède également un réseau de 700 fournisseurs et plus de 250 sous-traitants. «Aluminerie Alouette ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans l’apport de chacun de nous. Notre culture d’entreprise favorise l’engagement de tous. C’est avec fierté que nous regardons le chemin parcouru et que nous célébrons ensemble ce 20e anniversaire», a renchéri le représentant des employés, Étienne Leblanc.

Vers la phase 3
L’aluminerie lorgne toujours le démarrage d’une troisième phase d’expansion, qui porterait la production annuelle à 930 000 tonnes de métal gris. «Avec les célébrations du 20e anniversaire, c’est un chapitre important de l’histoire d’Alouette qui se complète. Il ne faut pas oublier cependant que cette histoire se poursuit. C’est avec confiance et enthousiasme que nous nous engageons dans les chapitres suivants», a conclu André Martel.

Le projet de la troisième phase, qui est toujours à l’étape de la réalisation des études d’ingénierie, compte déjà sur la disponibilité d’un bloc énergétique de 500 mégawatts, octroyé par le gouvernement du Québec, le 31 octobre. «Avec toutes les compétences du personnel en place, la phase 3 devrait être un succès», a affirmé M. Riopel, qui agissait à titre du président des actionnaires pendant la construction de la seconde phase.

Pour l’heure, Alouette possède une capacité de production de 600 000 tonnes d’aluminium par an.

Le président et chef de la direction d’Aluminerie Alouette, André Martel, le premier président canadien d’Alouette, Louis Riopel et le représentant des employés, Étienne Leblanc. (Photo : Le Nord-Côtier)

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