Métaux Torngat, l’entreprise derrière un projet d’usine de séparation de terres à rares à Sept-Îles, a signé une entente avec une entreprise française pour l’approvisionner en matières premières.
L’entente d’une durée de dix ans a été signée avec Carester, une entreprise européenne des technologies de séparation et de recyclage. Métaux Torngat livrera à Caremag, une filiale de Carester, un flux de terres rares lourdes partiellement séparées à son usine de recyclage et de séparation des terres rares actuellement en construction à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, en France. Le produit qui sera fourni par Métaux Torngat proviendra de l’usine qui sera construite à Sept-Îles.
Cet accord permettra à Carester d’atteindre ses objectifs de production et à Métaux Torngat d’optimiser ses processus de séparation au début de sa phase d’exploitation.
Pour le chef de la direction de Métaux Torngat, Yves Leduc, cet accord permettra de garantir «un approvisionnement fiable en éléments de terres rares » qui sont des matériaux importants pour la transition énergétique.
L’annonce de ce partenariat a d’ailleurs été soulignée par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Tim Hodgson. Il juge que l’entente s’inscrit dans l’objectif du gouvernement canadien de faire du pays un fournisseur fiable de minéraux critiques.
Cet accord constitue le premier contrat d’achat annoncé par Métaux Torngat. L’entreprise précise que des discussions sont également en cours avec des clients potentiels en vue de conclure d’autres accords d’achat.
Travaux à Pointe-Noire
En parallèle, Métaux Torngat a entrepris des travaux dans le secteur de Pointe-Noire en lien avec les évaluations environnementales pour sa future usine de séparation de terres rares, à Sept-Îles.
Afin de caractériser le terrain, des forages et des analyses de sols se dérouleront. Des échantillonnages d’eau de surface seront effectués pour évaluer la qualité de l’eau. De plus, des essais hydrauliques pour mieux comprendre le comportement des eaux souterraines seront réalisés.
« Ces activités, menées dans le cadre de notre étude d’impacts, sont essentielles pour bien comprendre le milieu naturel, évaluer les impacts de notre projet et proposer des mesures de mitigation adaptées », indique l’entreprise sur les réseaux sociaux.
Initialement, Métaux Torngat avait étudié un site dans le parc Vigneault pour installer son usine. Toutefois, face aux critiques et commentaires des citoyens, un site dans le secteur de Pointe-Noire est désormais visé.
Le projet de Métaux Torngat prévoit l’aménagement d’une mine dans le nord du Québec. Le minerai serait transporté par navire vers Sept-Îles où une usine de séparations de terres rares devrait être construite.
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