D’ici à ce que le nouvel aréna écrive ses propres histoires, Le Nord-Côtier poursuit ses chroniques relatant certains des moments mémorables du jadis Palais des Sports.
Il y a eu une deuxième vie, et même une troisième, au bon vieux Palais des Sports de Sept-Îles.
Inauguré en janvier 1962 (la même année que l’Hôpital de Sept-Îles), le Palais des Sports a eu droit à d’importants travaux de réfection au milieu des années 70, notamment au niveau de la réfection de la toiture, des fondations et même de la structure, ainsi que son agrandissement. Le tout pour un montant avoisinant les 280 000 $.
Les adeptes de sports de glace n’ont pas été privés d’un toit bien longtemps pour s’adonner à leurs activités. L’aréna de participation (et ses 600 places assises du temps), maintenant connu comme l’aréna Guy Carbonneau, a ouvert ses portes vers la fin de 1975. Dans les mêmes temps que la réouverture du Palais des Sports.
La seconde vie du Palais a été inaugurée en grande pompe le 24 janvier 1976. Allocution du maire Jean-Marc Dion, présentation de l’équipe du Palais des sports et des comités bénévoles, mini-parties de hockeyeurs novices et de ballon-balai et prestation de patinage artistique ont notamment animé la cérémonie.
Nouveau nom
C’est au début de 1992 que le Palais des Sports est devenu l’aréna Conrad-Parent. Mais qui est-il, même si une plaque commémore son parcours dans l’entrée de l’édifice ?
Le natif de Scott Jonction a été le directeur du Palais des Sports de 1961 à 1976. M. Parent est décrit comme un grand bâtisseur dans le domaine du sport à Sept-Îles, ayant dispensé plusieurs cliniques pour instructeurs et arbitres au hockey et au baseball.
Conrad Parent a d’ailleurs été le premier canadien français en 20 ans à être nommé entraîneur des As de Québec, pour la saison 1956-1957 de la défunte Ligue de hockey du Québec.
* Source Journal L’Avenir/Ville de Sept-Îles
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