Le Drakkar est toujours en quête d’une première victoire. L’équipe baie-comoise vit un départ de saison ardu et certes, les sept premiers matchs sur la route n’ont pas rendu les choses faciles.
Au moment d’écrire ces lignes, lundi, le Drakkar a disputé 12 rencontres, dont trois à domicile. Les Vikings affichent donc une fiche de 12 défaites consécutives.
« De commencer sur la route, avec beaucoup de voyagement, c’est un des facteurs qui pèse dans la balance », confie l’entraîneur-chef du Drakkar, Jean-François Grégoire, rencontré par Le Manic.
Le dirigeant ne cache pas que le nombre de pratiques manquait et que la lecture de jeu n’était pas au point. Il y a eu plus de réactions que de bonne lecture de jeu.
« On est encore dans ces phases-là, mais on voit une amélioration dernièrement », dit-il. Il y a aussi beaucoup de nouveaux visages dans l’alignement, ce qui demande une adaptation.
Engagement
Le niveau d’engagement n’était pas là où le coach aurait voulu le voir. « Il y a eu quelques joueurs que je sentais un peu désengagés », affirme-t-il parlant du début de saison.
« On se serait aussi attendu que nos gars qui étaient là l’année passée aient un impact plus positif sur la glace. Il y a eu beaucoup d’erreurs », ajoute-t-il.
Selon lui, tout le monde « se cherchait en même temps ». Mais ces éléments s’estompent, et on sent le groupe embarquer dans le « momentum ».
L’entraîneur-chef ne se dit pas du tout découragé par la fiche de 0-12. « C’est la réalité », lance-t-il. Pour lui, il faut trouver comment on peut renverser la tendance.

Si près, mais pas encore atteint
Malgré les défaites, le moral reste bon. « Par exemple, le match de vendredi (17 octobre), on mène 3-2, les joueurs y croient. Sauf qu’on donne ensuite un but qui aurait pu être prévenu », note Jean-François Grégoire.
Le diable est dans les détails, rappelle-t-il à sa troupe. Le mot d’ordre est aussi d’être concentré à 100 % du début à la fin.
Depuis le début, deux parties se sont terminées en prolongation et trois en fusillade. « Oui, on espère avoir une victoire bientôt. Ce n’est pas parce que les gars ne travaillent pas », souligne Grégoire.
Pearson-Powers
Le retour de Shawn Pearson dans l’alignement et l’arrivée de Kyle Powers, des Islanders de Charlottetown, ont changé la dynamique du vestiaire.
« Au niveau du leadership, on voit une différence. On a 5 matchs de joués avec eux et dans trois, on a réussi à se donner la possibilité d’aller chercher une victoire en allant en prolongation », soutient le dirigeant.
Ce dernier, qui travaille fort sur le moral de ses troupes, voit de plus en plus de « momentum » dans l’équipe. « Le trio de Kirkwood-Armit-Vlk a amené des temps forts. Les fans ont apprécié. En moment, ce sont ces choses-là qu’on doit ressortir », mentionne-t-il.
Pas d’excuses, on travaille
« On pourrait longtemps se trouver des excuses, se demander pourquoi c’est comme ça », déclare Jean-François Grégoire.
Avec son personnel, l’entraîneur-chef martèle le même message : pas d’excuses, on garde le cap et on continue de travailler fort.
Notons que les deux prochaines parties se tiendront encore à Baie-Comeau, les 24 et 25 octobre, contre l’Océanic de Rimouski.
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