Pour sa 31e édition, le Vieux-Quai en Fête s’ouvre sous le signe de la culture innue avec Shauit.
Il foulera les planches ce jeudi à 19h. Son passage sur la scène du Vieux-Quai marquera non seulement le début des festivités, mais aussi un moment de partage culturel pour la région. « J’ai hâte de voir mon monde, mon entourage et les gens de Sept-Îles », indique Shauit, en entrevue avec le Journal.
Reconnu pour sa fusion unique entre reggae, folk et rythmes traditionnels innus, le chanteur innu promet un spectacle à son image, c’est-à-dire vibrant, authentique et porteur de messages.
Même s’il offre des spectacles partout au Québec et en Ontario cet été, celui de Sept-Îles a une signification particulière.
« J’avais hâte d’y participer depuis que je connait l’événement», dit-il.
Shauit voit la musique comme un outil puissant pour la survie de la langue innue.
« C’est comme ça que j’ai appris au départ. C’est la chanson qui m’a aidé à apprendre la langue innue. Le fait de me pratiquer à chanter en innu m’a beaucoup aidé pour la prononciation et l’apprentissage de la langue », partage Shauit.
Dans son dernier album NATUKUN, qui signifie « remède » en innu, il aborde le thème de la guérison collective, en particulier pour les jeunes générations autochtones.
« On a vécu des choses qui nous ont brisés en tant que peuple. Aujourd’hui, on est peut-être la génération qui peut arrêter la chaîne toxique », explique-t-il. « Les gens sont de plus en plus ouverts à nous entendre. Et ça, c’est une forme de guérison », conclut-il.
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