Des pannes à homards qui se sont retrouvées près de la plage de la promenade du Vieux-Quai de Sept-Îles ont suscité les regards et la curiosité en ce mardi soir de la Saint-Jean-Baptiste.
Près de vingt pannes, attachées temporairement près des bouées à une centaine de mètres de la plage, se sont retrouvées sur la berge après qu’une corde ait cédé ou ait été coupée.
« Les logteks (pannes) sont accrochés en mer pour faire dégorger le homard pendant minimum 2 jours avant de l’envoyer en transport. Ça s’appelle des tangons et c’est très commun dans la pêche aux homards », a expliqué le directeur général de Pêcheries Uapan, Benoit St-Onge.
« Nous n’avons pas de viviers suffisants pour notre pêche, sinon nous perdrions des jours de pêche si nous attendons toujours le transport pour vider les viviers d’UMEK et de nos cales viviers dans nos bateaux », a-t-il ajouté.
Lorsque les pannes se sont retrouvées le long de la plage, les surveillants de la Ville de Sept-Îles, qui travaillent au Vieux-Quai, ont tenté de rejoindre différentes autorités.
Ce sont finalement des employés de Pêcheries Uapan qui se sont pointés. Selon eux, la corde a visiblement été coupée.
Trois pannes n’ont pas été retrouvées.
La cargaison est estimée à une dizaine de mille de dollars pour près de 2 000 lb. Ces homards sont destinés au secteur de la Gaspésie, a fait savoir M. St-Onge.
« La transformation (usines) sur la Côte-Nord n’était pas prête à recevoir autant de homards, suite aux accès des permis exploratoires, notamment sur la 17A (Anticosti). C’est pour cela que nous vendons en Gaspésie. Même les poissonneries de la région ne peuvent pas prendre autant de homards », a-t-il indiqué.
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