Le CISSS de la Côte-Nord n’a toujours pas de plan d’action clair pour pallier aux retraites de la main-d’œuvre indépendante qui arrive à grands pas, déplore la MRC de la Minganie.
Les demandes du conseil de la MRC de Minganie sont claires. Les élus veulent une rencontre avec M. Jean-François Miron, le nouveau président-directeur général du CISSS, dès son entrée en fonction, pour discuter des enjeux et des problématiques qui s’éternisent dans la région, disent-ils. Ils veulent aussi un engagement de Santé Québec à collaborer avec eux, pour trouver des solutions durables.
L’utilisation de la main-d’œuvre indépendante, communément appelée agence, sera bientôt retirée du CISSS de la Côte-Nord et aucune solution n’a été apportée.
De plus, l’abolition des mesures incitatives pour attirer du personnel n’aide pas à trouver de nouveaux travailleurs.
C’est un enjeu de taille qui se rajoute à d’autres problématiques déjà existantes comme les fermetures de services, les transferts de patients vers d’autres régions pour y être soignés et le manque préoccupant de professionnels en santé mentale. Le transport aérien entre l’île d’Anticosti et le continent est déficitaire également, souligne le conseil dans un communiqué.
« Les CLSC/Dispensaires de la Minganie, autrefois des piliers de proximité, sont aujourd’hui dévitalisés, conséquence des choix du CISSS de la Côte-Nord et la perte des services d’urgence 24/7 représente une atteinte majeure à la sécurité des citoyens de la Minganie et à l’accessibilité des soins », peut-on y lire.
Le rapport du Vérificateur général du Québec, en mai, confirmait les délais d’attente des premiers secours qui dépassent souvent les normes acceptables, mettant la vie des citoyens en danger, soulignent les élus.
La MRC de la Minganie souhaite travailler avec les autorités concernées pour garantir des soins de santé accessibles.
À découvrir
Des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.