Des Septiliens sont prêts à voler pour aider

Par Sylvain Turcotte 5:00 AM - 6 juin 2025
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Des membres de la portion septilienne de SERABEC en observation à bord d'un Hercule des Forces armées canadiennes. Photo courtoisie

Ils ont une passion pour l’aviation, mais surtout le désir de pouvoir aider. Ils sont une douzaine à Sept-Îles à faire partie de la section Côte-Nord de SERABEC, organisme bénévole de sauvetage et recherche au niveau de l’aviation civile au Québec. 

SERABEC fournit un support au programme national de recherche et sauvetage du Canada, celui des Forces armées canadiennes.

« On est dédié à la recherche et à la prévention de la sécurité aérienne », mentionne Suzanne Massicotte, officière bénévole de sécurité pour l’organisme, et ce pour la région de Sept-Îles. 

Leur mission première est celle de sauver quelqu’un en situation de problèmes, particulièrement pour les recherches aériennes.

« On dépend des Forces Armées Canadiennes. On est entraîné selon leurs exigences pour trouver du monde, des balises », indique le directeur régional pour SERABEC, Richard Simoneau.

L’organisme a été présent à Sept-Îles dans les années 90. Après quelques années d’absence, il a repris du service en 2022 et compte 13 membres. « On en voudrait plus », indique M. Simoneau. 

Les bénévoles membres sont actuellement en formation, afin d’être certifiés au niveau aérien.  

Le 25 avril dernier, un hercule était à Sept-Îles. Une équipe de six personnes a pu survoler la région pour de l’observation. Elles ont pu voir comment les militaires procèdent en situation de recherche, mais aussi comment travailler en collaboration.

« C’est aussi d’avoir le même langage pour les opérations », indique Mme Massicotte. 

Cette formation se poursuivra en septembre, toujours au niveau aérien avec les militaires.

En novembre dernier, les membres de Sept-Îles ont été accrédités partiellement pour la recherche au sol.

Tout au long de l’année, des heures de formation théorique et pratique sont obligatoires. « Il faut toujours être à jour », ajoute Suzanne Massicotte au sujet des certifications. « C’est exigeant comme bénévolat, mais c’est riche en apprentissages », assure-t-elle.

Mme Massicotte et M. Simoneau sont tous les deux passionnés par l’aviation. Le second est d’ailleurs un ancien pilote commercial. « J’ai encore un petit avion pour m’amuser et si je peux aider, tant mieux. Ça me permet d’apprendre d’autres choses », exprime-t-il.  

Aux yeux de Mme Massicotte, c’est une opportunité différente de voyager, même s’ils n’ont pas encore eu à intervenir en situation réelle de recherche et de sauvetage. 

« C’est de rencontrer du monde avec la même passion », indique-t-elle. Physiothérapeute à la retraite, elle pilote aussi, ayant suivi le cours deux fois plutôt qu’une pour se retrouver aux commandes. Elle a fait partie de SERABEC dans la première époque à Sept-Îles. 

L’organisme rejoint des gens avec des compétences en premiers soins, et qui, pour certains, ont une licence en communication radio. 

Dans le groupe de membres pour Sept-Îles, certains sont aussi pilotes ou y aspirent. 

Pour en savoir plus sur SERABEC, la portion québécoise de CASARA, visitez le https://serabec.ca/. L’organisme provincial travaille pour s’implanter également à Baie-Comeau. Il y a aussi du développement pour être déployé en hélicoptère, mais aussi pour la capacité à utiliser le drone.

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