La présidente du Conseil du patronat accueillie par des « gestes d’intimidation » à Sept-Îles

Par Vincent Rioux-Berrouard 3:05 PM - 13 mai 2025
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Des membres de différents syndicats étaient présents à l’aéroport de Sept-Îles pour accueillir la présidente et cheffe de la direction du Conseil du patronat, Marie-Claude Perreault. Photo X Conseil du Patronat

 

 

Le Conseil du patronat affirme que sa présidente, Marie-Claude Perreault, a été accueillie par des « gestes d’intimidation » posés par des membres d’organisation syndicale, lors de son arrivée à l’aéroport de Sept-Îles.

 

« Ce matin à Sept-Îles, notre présidente a été accueillie par des gestes d’intimidation inacceptables », écrit le Conseil du patronat (CPQ), dans une publication sur la plateforme X.

Les syndicats qui étaient présents manifestaient contre le projet de loi 89, qui vise à encadrer le droit de grève et de lock-out. Les organisations syndicales y sont vivement opposées, tandis que le Conseil du patronat a accueilli favorablement le projet de loi.

« Le désaccord fait partie d’un débat sain. L’intimidation n’a pas sa place dans une société démocratique. Le CPQ poursuivra son rôle, avec respect et détermination », écrit le CPQ, à propos des événements à Sept-Îles.

La présidente est en tournée sur la Côte-Nord mardi et mercredi. À la suite des événements, des entrevues avec les médias ont été annulées.

De son côté, Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord-CSN, qui était présent, est en total désaccord avec le fait qu’il y aurait eu des gestes d’intimidation. 

« On est allé l’accueillir et on a parlé avec du projet de loi 89 », explique M. Tremblay.

Des propos qui font échos à ceux de Pascal Langlois, conseiller régional de la FTQ, également présent.

“  Il n’y a pas du tout eu de gestes d’intimidation “, dit-il. Il explique qu’ils ont discuté du projet de loi 89 avec la PDG et que celle-ci a pu continuer son chemin après sans problème.