Mike Pelash Mckenzie brigue un cinquième mandat

Le chef sortant de ITUM, Mike Mckenzie. Photo Sylvie Ambroise
Le chef sortant Mike Pelash Mckenzie se représente pour un cinquième mandat à la tête de la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Il y a 18 ans, il faisait son entrée dans l’univers politique comme conseiller.
Mike Mckenzie souhaite attendre le 11 mai pour présenter son équipe et sa plateforme électorale, date officielle du début de la période d’élection, selon le nouveau Code électoral.
« C’est la communauté qui siège dans le comité d’application du Code électoral », dit Mckenzie.
Le Code électoral a préséance sur une politique administrative. Le 11 mai, ce sera donc l’Assemblée de mise en nomination, qui va durer toute une journée. De là, les campagnes commenceront officiellement, mais dans la politique des employés, il est écrit que les employés d’ITUM sont libérés un mois avant les élections, en vue de faire campagne.
« On est encore des élu(e)s (…) Actuellement, j’ai déjà une équipe [de personnes] qui sont expérimentées, qui ont déjà géré dans la communauté, qui ont travaillé dans la communauté », dit-il. « Mon équipe sera en mesure de travailler dès le lendemain pour gérer un autre mandat », fait valoir le chef sortant.
McKenzie souhaite néanmoins répondre à adversaire politique, Jonathan St-Onge, de l’équipe Shetush, qui est récemment sorti dans les médias pour présenter son équipe. Ce dernier déplorait manquer d’informations sur les dossiers, en tant qu’élu.
« La Loi sur l’administration financière des Premières Nations nous oblige à créer des comités pour tous nos secteurs et c’est là que cela se passe, » explique Mckenzie. »Tous les chiffres y sont divulgués. Il siégeait un peu partout et il ne peut pas dire que l’on n’a pas communiqué de l’information (…) Il a toujours eu accès. Selon moi, il a été plus absent que présent », a répliqué Mike Mckenzie.
Jonathan St-Onge critiquait aussi la grande surreprésentation des consultants dans l’administration de ITUM.
« Il y a des directeurs qui doivent prendre des consultants, car ITUM gère un portefeuille de 248 millions de dollars. Encore là, il y a une procédure au niveau de l’engagement des consultants. Soit en premier de prendre un Innu et ensuite, on s’en va aux appels d’offres. Le Directeur ensuite approuve l’engagement », affirme Mike Mckenzie.
« Je ne sais pas pourquoi il parle de cela. Les secteurs gèrent plusieurs millions et les consultants représentent environ de 10 % à 12 %. Et on a une réalité : celle du manque de main-d’œuvre, l’engagement de consultants est une procédure encadrée », assure-t-il.
À découvrir
Des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.