Séance du conseil à Sept-Îles : le ton a monté, encore une fois

Le citoyen Claude Lessard a adressé plusieurs reproches à la directrice générale, durant la période de questions de la séance publique du conseil municipal de Sept-Îles, le 28 avril. Photo capture d'écran, nousTV Côte-Nord
Le ton a monté lors de la dernière séance du conseil durant la période de questions et le maire a dorénavant l’intention d’appliquer strictement les règles, pour éviter des débordements.
« Difficile », voilà comment qualifie le maire de Sept-Îles, Denis Miousse, les dernières séances, et particulièrement celle du 28 avril.
Au cours de celle-ci, le ton a été acrimonieux lors d’un échange entre le maire et l’ancien conseiller municipal, Claude Lessard. Ce dernier a fait plusieurs interventions lors des dernières séances, à propos de la nécessité que la Ville de Sept-Îles ait une directrice générale adjointe.
Toutefois, ce dernier a de nouveau fait référence à un hypothétique « congé d’accouchement » de la directrice générale, Catherine Lauzon, menant cette dernière à demander au maire d’intervenir.
M. Lessard a déploré qu’on tentait de lui « enlever son droit de parole ».
Même lorsque la séance a été levée et les caméras fermées, M. Lessard a continué ses critiques et il a apostrophé directement la directrice générale.
Quelques jours après cette séance, le maire indique qu’il a l’intention d’appliquer à la lettre le règlement concernant le déroulement de la période de questions. Il consiste à ce que chaque citoyen possède un temps de cinq minutes et deux questions.
L’idée qu’un garde de sécurité soit présent n’est pas exclue.
« Les membres du conseil n’ont pas encore statué là-dessus, mais c’est une hypothèse », dit Denis Miousse.
Rejoint par le Journal, M. Lessard affirme que le ton a monté notamment, parce qu’il n’obtient pas de réponses à ses questions.
« J’ai des questions qui sont valides et on n’y répond pas », dit-il. Il indique aussi qu’il parle fort parfois en raison d’un problème de surdité ce qui peut expliquer en partie le ton des dernières semaines.
Il souhaite que le ton baisse lors des prochaines séances et qu’une façon d’y arriver, est que la municipalité réponde à ses questions.
Il avance que le poste DGA est une dépense inutile pour la Ville et que cela coûte très cher à la municipalité. Toutefois, il précise qu’il ne critique pas le choix ou les compétences de la personne nommée à ce poste.
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