42 884 $ pour éviter la pauvreté à Sept-Îles

Il faut 42 884 $ pour qu’une personne seule puisse vivre dignement à Sept-Îles en 2025, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

Depuis 2015, cette organisation calcule le revenu viable pour sept villes du Québec, soit Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières et Sept-Îles. C’est toujours la ville nord-côtière qui se retrouve comme l’endroit où le revenu viable nécessaire est le plus élevé.

Ce sont les frais du transport qui expliquent cette place peu enviable pour Sept-Îles. Dans les calculs de l’IRIS, le transport en commun est privilégié pour toutes les villes, sauf Sept-Îles. Un Septilien doit donc avoir un véhicule ce qui augmente les coûts.

Ainsi, les dépenses pour le transport, à Sept-Îles, sont évaluées à 10 735 $ annuellement. Pour les six autres villes, elles se situent entre 1 552$ et 1 810$ annuellement.

« Depuis que I’IRIS calcule le revenu viable, le coût de la vie a toujours été le plus élevé à Sept-Îles, principalement parce qu’il s’agit du seul centre urbain où tous les types de ménages ont besoin d’au moins une voiture pour assurer leurs déplacements », explique Eve-Lyne Couturier, chercheuse à l’IRIS.

Bien qu’il existe le taxibus à Sept-Îles, ce service municipal n’est pas retenu par l’IRIS parce que la disponibilité et le mode fonctionnement (réservation d’avance par téléphone) ne sont pas optimaux pour la vie active. 

Le revenu disponible annuel nécessaire pour un ménage monoparental avec un enfant fréquentant un CPE pour vivre hors de la pauvreté est de 55 447 $, à Sept-Îles.

Pour une famille composée de deux adultes et deux enfants en CPE, le revenu disponible annuel nécessaire pour vivre hors de la pauvreté, à Sept-Îles, est de revenu disponible annuel nécessaire pour vivre hors de la pauvreté est de 85 463 $.