Retard pour la nouvelle filière de traitement à l’usine d’eau de Sept-Îles

Amorcé en janvier 2024, le chantier de mise aux normes de la centrale de traitement d'eau de la Ville de Sept-Îles est estimé à environ 15 M$. Photo courtoisie
Les Septiliens devront encore attendre un peu, avant la mise en place d’un nouveau procédé de traitement, pour assurer la désinfection de l’eau potable.
La Ville avait annoncé que la nouvelle filière de traitement, qui passait du chlore à la monochloramine, devait être effectuée durant la semaine du 24 février. Par contre, lors des procédures de démarrage, une fuite d’eau a été découverte.
« C’est un problème d’étanchéité. On se doit d’avoir une réserve d’eau qui est complètement étanche », affirme Jean-François Grenier, directeur du service de l’environnement à la Ville de Sept-Îles.
La Ville devra donc effectuer des travaux pour venir régler le problème. Il y a eu un certain délai, pour trouver un produit qui viendrait résoudre cet ennui.
Selon un échéancier préliminaire, les travaux pourraient avoir lieu au début mai. Puis, à la mi-mai, la nouvelle filière de traitement pourrait être lancée.
Rappelons que ce changement de filière est principalement réalisé afin de s’assurer que l’eau potable distribuée dans l’ensemble du réseau municipal respecte les normes de qualité établies par le ministère de l’Environnement. La Ville a notamment des problématiques avec les concentrations de trihalométhanes (THM) et d’acides haloacétiques (AHA). Il s’agit de substances chimiques qui se forment, lorsque le chlore utilisé pour la désinfection de l’eau réagit avec la matière organique d’origine naturelle, déjà présente dans l’eau à traiter.
« On devait augmenter l’efficacité de l’usine pour traiter les sous-produits de chloration », affirme M. Grenier.
Les travaux ont aussi permis de remplacer des pièces à la centrale, qui avaient atteint leur fin de vie utile.
Il est possible que des changements soient constatés pour le goût de l’eau, à la suite du lancement de la nouvelle filière de traitement. Toutefois, la monochloramine a un goût et une odeur moins prononcés que ceux du chlore.
Le coût du projet est de 15 millions de dollars. La Ville de Sept-Îles bénéficie d’une aide financière gouvernementale d’un peu plus de 6,7 millions pour sa réalisation, dans le cadre du programme PRIMEAU.
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