Marilène Gill s’adresse aux jeunes et aux Premières Nations

Par Karianne Nepton-Philippe 10:55 AM - 16 avril 2025
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La députée sortante, Marilène Gill, est la candidate du Bloc québécois dans la circonscription de Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan.  Photo archives

Parmi toutes ses propositions politiques, la candidate dans Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan, Marilène Gill, souhaite que les jeunes et les Premières Nations se sentent interpellés. Elle donne en exemple les enjeux d’environnement et des droits des peuples autochtones. 

 

« Nous le savons, les deux groupes d’électeurs qui ont le taux de vote le plus faible lors de la campagne électorale fédérale sont les jeunes et les Autochtones. Je crois donc que c’est notre responsabilité comme candidats d’aller vers eux, pour les écouter », déclare-t-elle.

Mme Gill a tenu une conférence de presse le 16 avril, la veille du débat au Cégep de Baie-Comeau, organisé par des étudiants. « C’est souvent une portion de nos électeurs qui est oubliée. […] C’est important pour moi d’y participer », mentionne-t-elle. 

Environnement 

La candidate met l’emphase sur les idées qui touchent ces groupes ciblés, comme l’environnement. « Même si cela peut paraître une évidence, il est nécessaire de le répéter : nos actions d’aujourd’hui ont un impact sur celui de demain, celui-là même de nos enfants et petits-enfants », exprime Mme Gill. 

Citant en exemple Chalk River, un site d’enfouissement de déchets nucléaires susceptible de polluer nos eaux. « Qui menace l’eau menace la vie. C’est pourtant le type de projet que cautionne le gouvernement, libéral ou conservateur. Il n’est pas question que je laisse une bombe nucléaire dans les mains de nos enfants. »

De plus, la candidate souhaite la fin des milliards de subventions à l’industrie pétrolière.

« J’entendais des étudiants pour qui aller aux études serait difficile en raison du coût de la vie. Il y en a qui disent de pas pouvoir se permettre d’y aller. C’est énorme comme constat, mais d’un autre côté, on continue […] de donner des milliards en subventions à des compagnies pétrolières qui n’ont pas besoin de ces subventions », déclare-t-elle. 

Selon elle, il faut également s’attaquer à la crise du logement et à l’accès à la propriété. 

Les droits des peuples autochtones 

Marilène Gill ressent également une responsabilité pour que les communautés autochtones « se retrouvent dans ce qui est présenté ». 

« Sur la Côte-Nord, Allochtones et Autochtones se côtoient, vivent sur le même territoire, dit-elle. Comme les Québécois, nos amis des nations innue et naskapie savent que ce qui constitue une nation, c’est sa langue, sa culture, son rapport au territoire, mais ils savent également que c’est son autonomie gouvernementale. »

C’est pourquoi elle s’engage à ce qu’Ottawa respecte le Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Elle veut aussi que soient mis en œuvre les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

« Parce que nous croyons que le plus grand obstacle à l’autodétermination des Premières Nations est la Loi sur les Indiens, nous désirons être un allié s’ils souhaitent imaginer un avenir sans celle-ci, dans le respect de leur volonté », ajoute la candidate. 

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