Les travailleuses des Centres de la petite enfance (CPE) de la Côte-Nord poursuivront la grève lundi et mardi les 7 et 8 avril puisque les négociations sont au point mort.
« C’est toujours l’impasse dans les négociations. Ça n’avance pas », confirme le président du Conseil central CSN – Côte-Nord, Guillaume Tremblay, en entrevue avec le Journal.
Après avoir manifesté trois jours cette semaine, soit de mercredi à vendredi, les grévistes ne sont pas satisfaites des discussions à la table des négociations. Elles veulent donc augmenter la pression sur le gouvernement afin de trouver une entente.
« Il n’y a pas un point en particulier qui accroche, témoigne Guillaume Tremblay. Ce sont les conditions de travail en général dont il est question. »
Les deux parties n’arrivent donc pas à s’entendre sur la hausse salariale, mais également sur d’autres demandes importantes aux yeux des travailleuses comme des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.
Rappelons que les travailleuses demandent également une charge de travail moins lourde, une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention ainsi que des primes de disparité régionale pour les employées de certaines régions éloignées.
Les deux journées de grève prévues la semaine prochaine seront les neuvième et dixième depuis le début des négociations qui durent depuis plusieurs mois.
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