Il y a eu une époque où la Ville de Sept-Îles assurait la réservation des gymnases et lieux sportifs, après les heures scolaires et parascolaires. Tout relève maintenant, ou presque, du Centre de services scolaires (CSS) du Fer.
Lors de la séance du conseil municipal du 17 mars, Patrick Hudon, impliqué dans le milieu sportif et qui s’était porté candidat pour la mairie en 2023, a soulevé que la location de gymnases se faisait à un coût astronomique. Le conseiller Guy Berthe a questionné la direction générale sur les ententes.
Oui, la Ville de Sept-Îles a une entente de partenariat avec le CSS du Fer, mais cette entente touche particulièrement ses besoins pour les services de loisirs offerts à l’école Bois-Joli et à l’école Camille-Marcoux, ainsi que pour le camp de jour dispensé depuis l’école Jean-du-Nord.
C’est le Service des loisirs de la Ville de Sept-Îles qui est responsable des réservations des plages horaires à l’école Jean-du-Nord pour le Club de soccer Nordsoc, le Club de natation et le Club de natation artistique les Astérides.
En emphytéose, des sites extérieurs sont partagés entre la Ville et le CSS du Fer, notamment le terrain de soccer/football derrière Jean-du-Nord/Manikoutai.
« La Ville assure son entretien », a mentionné la directrice du Service des loisirs, Noémie Gauthier. La municipalité a également contribué pour les rénovations à la piscine de l’école Jean-du-Nord.
En retour, les écoles utilisent des plateaux de la Ville. C’est notamment le cas pour le Husky de Jean-du-Nord/Manikoutai en hockey.
« On a une volonté de s’assoir avec le Centre de services scolaire pour travailler l’entente. On se parle davantage, on a de bonnes relations », a mentionné Noémie Gauthier.
Les changements dans les directions générales des deux côtés, soit le départ de Patrick Gwilliam à la Ville de Sept-Îles et celui de Richard Poirier au CSS du Fer, ont toutefois fait en sorte que le momentum a été perdu, explique-t-on.
Par ailleurs, même si le ministère de l’Éducation a cessé de supporter les ententes entre les Centres de services scolaire et les municipalités, « au niveau de la Ville de Sept-Îles, on ne pense pas que ça va nous impacter », a mentionné Mme Gauthier.
La directrice générale de la Ville mentionne qu’il y a plusieurs villes qui n’ont pas de plateaux sportifs gérés par elles-mêmes.
« On travaille avec le Cégep et le Centre de services scolaire. On veut être partenaire de projets », soutient Catherine Lauzon. « L’argent n’est pas illimité. On essaie d’optimiser l’utilisation des plateaux. »
Vers une politique
Après la politique des parcs et espaces verts, celle culturelle et celle à venir pour la famille, la Ville de Sept-Îles se penchera sur celle du sport et plein air, « si c’est la volonté du prochain conseil municipal », avance Noémie Gauthier « pour savoir où on s’en va et avoir une base sur les demandes qui nous sont faites ».
Une refonte du soutien aux organismes, avec l’arrivée de nouveaux sports, est aussi prévue. « Il y aura des gagnants et des perdants », souligne la directrice du Service des loisirs.
L’objectif est de connaître les orientations de la population.
« Sans politique, ça amoindrit nos arguments », indique la directrice générale de la Ville, Catherine Lauzon.
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