Les élections fédérales sont déclenchées et les Canadiens seront appelés à aller voter le 28 avril. Malgré les discours des libéraux et des conservateurs, face aux menaces des États-Unis, la députée sortante de Manicouagan et candidate du Bloc Québécois dans Côte-Nord–Kawawachikamach—Nitassinan, Marilène Gill, rappelle en quoi son parti pourra aider les Nord-Côtiers.
« Dans le contexte politique, économique et social actuel et tant que le Québec ne parlera pas pour lui-même sur la scène internationale, notre pertinence demeurera la même : défendre notre identité nationale », déclare la candidate bloquiste.
Cette dernière soutint défendre l’industrie de la forêt, l’aluminium, la pêche, l’agriculture, tout comme la langue, la culture et le filet social. Tout ce qui définit l’identité québécoise « pourrait être sacrifié comme monnaie d’échange électorale plutôt que commerciale ».
« Autrement dit, les partis fédéralistes risquent de troquer les intérêts du Québec pour plaire à leurs électeurs », enchaine-t-elle.
Comment s’insérer dans l’équation ?
Marilène Gill entend faire comprendre que « le Québec n’existerait pas à Ottawa, si le Bloc Québécois ne parlait pas pour le Québec ».
« Pour les Québécois, les Libéraux comme les Conservateurs sont les deux côtés d’une même médaille. Ils défendent le Canada, ce qui signifie pour l’un, Toronto, et pour l’autre, l’Ouest canadien », affirme-t-elle.
Elle soutient qu’il est possible que le gouvernement élu soit un gouvernement minoritaire et que le Bloc Québécois puisse détenir la balance du pouvoir.
« La balance du pouvoir, c’est la force de négocier avec le gouvernement, lance-t-elle. Dans le contexte où les intérêts du Québec risquent d’être sacrifiés par l’un ou l’autre des partis fédéralistes, il est d’autant plus important de nous donner une voix forte pour que tout ce qui fait notre identité soit protégé. »
Les ressources de la Côte-Nord
Le plus important pour Marilène Gill, c’est de protéger les ressources de la Côte-Nord.
« Ce que nous possédons, l’énergie propre, les minéraux critiques, l’aluminium, les produits forestiers et halieutiques, nos voisins états-uniens en ont besoin et nous les envient », déclare-t-elle.
C’est pourquoi la région arrive à tirer son épingle du jeu, selon elle.
« Une guerre commerciale fait mal à tout le monde. […] Cela ne doit pas nous empêcher d’agir en amont, en protégeant les travailleurs et les industries, qui pourraient passer par une crise », conclut-elle.
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