La campagne fédérale est lancée et les Canadiens voteront le 28 avril

C’est maintenant officiel: le Canada est en campagne électorale.
Le 28 avril, la parole sera donnée aux électeurs canadiens aptes à voter et appelés à choisir les 343 élus chargés de les représenter au cours des quatre prochaines années à la Chambre des communes.
Le premier ministre et chef libéral, Mark Carney, s’est rendu dimanche auprès de la gouverneure générale du Canada pour donner le coup d’envoi à une campagne électorale qui doit durer 37 jours (incluant le jour de l’élection), soit le minimum requis par la loi.
Ce déclenchement signifie que la Chambre des communes, qui avait été prorogée au début de janvier, ne reprendra pas ses activités comme il était prévu, lundi.
Si ce n’est déjà fait, les électeurs devront en peu de temps se faire une idée, évaluer les programmes et les plateformes des partis, dans un contexte où la guerre commerciale avec les États-Unis a accaparé largement l’actualité des dernières semaines.
La démission de Justin Trudeau, son remplacement par Mark Carney et le retour au pouvoir de Donald Trump ont transformé la scène électorale canadienne et contribué à un resserrement de l’écart dans les intentions de vote, alors que les conservateurs de Pierre Poilievre maintenaient depuis un bon moment une avance confortable.
Si on se fie aux sondages des derniers mois, les libéraux et les conservateurs sont au coude-à-coude à l’échelle du pays.
Au moment de la dissolution de la Chambre, le Parti libéral comptait 153 députés, tandis que l’opposition officielle formée par le Parti conservateur avait 120 sièges, le Bloc québécois, 33 sièges, le Nouveau Parti démocratique, 25 sièges, et le Parti vert, 2 sièges. On comptait quatre députés indépendants.
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