L’auteur Paul Serge Forest est impatient de renouer avec les lecteurs de la Côte-Nord au prochain Salon du livre. Même s’il habite à Montréal, où il pratique la médecine, la Côte-Nord est ancrée en lui.
« Je suis toujours Nord-Côtier à 100 %. J’y retourne au moins une fois par année, ma famille est à Baie-Comeau et le fleuve Saint-Laurent me manque très souvent », confie l’auteur originaire de Baie-Comeau.
Celui qui assurera la présidence d’honneur du Salon du livre de la Côte-Nord, qui se tiendra à Sept-Îles du 24 au 27 avril, y voit une chance de partager ses histoires et de renouer avec les lecteurs de la région.
« J’aime parler de ce que j’écris comme auteur. Je parle de la Côte-Nord dans mes deux premiers livres et scoop, le troisième se passera aussi sur la Côte-Nord », lance-t-il.
Mais, le plus important pour lui, c’est de pouvoir « affirmer qu’on peut écrire sur la Côte-Nord dans les deux sens ». « On peut être de la Côte-Nord et écrire et c’est une région qui peut s’écrire », croit-il.
Un événement, comme un salon du livre, permet de constater que la culture est vivante et que l’amour de la curiosité pour la lecture est primordial, selon le président d’honneur. « La vie culturelle est importante et elle peut être riche en région. […] Lors de ma première participation en 2022, j’avais adoré l’événement. J’avais eu des discussions très intéressantes », lance-t-il.
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« N’importe qui sur la Côte-Nord qui aime lire va pouvoir profiter de sa visite au Salon du livre Côte-Nord », déclare Paul Serge Forest, qui est impatient d’aller à la rencontre des lecteurs, mais également des autres auteurs.
« Il y en a vraiment pour tous les goûts, une belle diversité d’auteurs. On a aussi de magnifiques auteurs de la Côte-Nord. Il y a de belles découvertes à faire », exprime-t-il.
Parmi les auteurs déjà dévoilés, on retrouve Simon Boulerice, Patrick Blanchette, Fanny Britt et Marie Laberge. Le Salon du livre accueillera aussi l’auteur Patrice Godin en résidence pendant toute la durée de l’événement.
« Il y a aussi des activités rattachées au Salon du livre. Il y aura une soirée de littérature grivoise où on pourra m’entendre lire les meilleurs passages de Tout est ori et Porter le masque », dévoile-t-il.
Toujours en écriture
L’écrivain a déjà entamé le travail de son troisième ouvrage. « J’écris tout le temps. Même quand je n’écris pas, j’écris. J’ai toujours le besoin d’écrire », déclare-t-il.
Sans donner trop de détails, sauf sur le fait que la Côte-Nord sera encore bien présente dans ses prochaines pages, il s’exprime sur sa façon d’écrire actuellement.
« J’ai toujours un peu une idée ou un plan. Mais pour ce troisième, je change ma méthode. J’écris dans le désordre. J’ai une idée de roman qui serait plus court. Je me suis donné le défi de le voir en entier et après l’écrire et le travailler », raconte-t-il.
Et tout ça par manuscrit. « En plus, j’écris à la main ces temps-ci. Pour un médecin, et un homme, j’écris lisiblement », lance-t-il à la blague. Cela lui permet d’aller plus loin dans sa création et sans ses émotions.
L’auteur se donne le temps de travailler son histoire et de participer à des événements, comme le Salon du livre, pour s’inspirer, toujours en jonglant avec son travail dans le domaine de la santé.
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