Agrandissement du Parc marin : les ministres vantent l’adhésion populaire

Les ministres Guilbeault et Charette en conférence de presse à Québec. Photo capture d'écran
Le processus d’agrandissement du Parc marin du Saguenay-St-Laurent va bon train. Au sortir des consultations de l’automne dernier, les représentants politiques réunis à Québec ont vanté l’adhésion populaire dont jouit le projet chez la population et les différentes organisations impliquées.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, Steven Guilbeault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoît Charette, se sont tour à tour prononcés sur l’état d’avancement du projet d’agrandissement, en conférence de presse le 7 mars.
Ils ont fait savoir que le territoire proposé était retenu pour la suite des choses, et ont tous deux vanté au passage le travail conjoint réalisé jusqu’à maintenant.
Les membres de la communauté scientifique, les différents paliers de gouvernement et les trois nations autochtones dont le territoire ancestral se trouve à l’intérieur ou en périphérie du Parc marin ont tous activement participé au projet d’agrandissement et à son éventuelle mise en place, aux dires des ministres.
Grande adhésion
Benoit Charette a résumé la mobilisation venant de toutes les directions comme le « fruit d’une très large adhésion ».
« On parle d’un taux d’adhésion qui s’approche du 100 % de nombreux groupes qui ont été interpellés et consultés. De voir que le projet rencontre une adhésion aussi importante, c’est fondamental et c’est un gage de succès pour la suite des choses », a-t-il déclaré.
Le ministre a tenu à saluer la collaboration des différents acteurs mobilisés dans le dossier.
« Sachez que cette collaboration va se poursuive au cours des prochains mois et des prochaines années pour maintenir la cohésion du groupe. Ce sont de belles avancées avec de beaux partenariats, et on n’a pas l’intention de s’arrêter là », a-t-il conclu à la suite de son allocution.
Pas de montant pour l’instant
Contrairement aux intentions des paliers de gouvernement qui sont bien connues, les montants à investir demeurent encore dans l’ombre.
Steven Guilbeault a indiqué que le travail de deux gouvernements dans les deux prochaines années serait de définir la nature des actions posées dans le cadre de l’agrandissement du Parc marin, « incluant les coûts » nécessaires.
Selon ce dernier ces coûts engloberaient les opérations, les partenariats avec les commerces locaux et les organisations, et les infrastructures éventuelles à installer à l’intérieur des nouvelles limites du Parc marin.
« Ce qu’on va faire au courant des deux prochaines années, ça va être de définir les besoins. […] Le travail qu’on va faire va servir à déterminer cela », a-t-il révélé.
Superficie en augmentation
L’automne dernier les équipes du Parc marin ont fait le tour des différentes localités des deux côtés de la rive pour présenter les tenants et aboutissants du projet d’agrandissement.
Rappelons que sa superficie passerait de 1245 km2 à 4 487 km2, et atteindrait plusieurs localités de la rive sud du fleuve Saint-Laurent où le béluga est bien présent.
Pour la rive nord du fleuve, ce serait un gros trait de crayon qui balaierait Petite-Rivière-Saint-François jusqu’à la Pointe-à-Boisvert dans la municipalité de Longue-Rive.
Les ministres ont tous les deux salué la reconnaissance « mondiale » que le Parc marin a en termes de tourisme durable et de recherche scientifique.
Rappelons que la nouvelle superficie du Parc marin couvrirait l’aire d’habitat essentiel estival du béluga, espèce emblématique du pays et menacée.
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