Négociations au point mort à la Société des traversiers

Selon les syndicat des Métallos, la rencontre de négociation prévue aujourd’hui à la Société des traversiers du Québec (STQ) a été annulée, les négociateurs patronaux n’ayant toujours pas obtenu de mandat de la part du Conseil du trésor.
« Jeudi dernier, c’était notre première rencontre depuis trois mois et demi et nous avons perdu notre temps parce que les négociateurs patronaux n’avaient pas de mandat. Le conciliateur n’a eu d’autre choix que d’annuler la rencontre prévue aujourd’hui, parce que nos vis-à-vis de la STQ n’avaient pas plus de mandat », apprend-on dans un communiqué des Métallos.
« Le gouvernement garde les augmentations salariales de nos membres en otage et laisse traîner les négociations », tonne le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.
« Nous avons toujours un mandat de huit jours de grève en banque. Notre patience a des limites et la STQ joue dangereusement avec. Québec devrait donner à la STQ des vraies marges de manœuvre financière pour dénouer l’impasse. Après, qu’on ne vienne pas s’étonner que les travailleurs déclenchent une grève qui dérange… Personne n’accepterait trois ans de gel salarial sans broncher », insiste le président de l’unité syndicale, Simon Carbonneau-Gratton.
Le syndicat rappelle que « les officiers de navigation et officiers mécaniciens sont sans contrat de travail depuis 22 mois et n’ont pas obtenu d’augmentation salariale depuis maintenant trois ans ».
Les négociations achoppent principalement sur les salaires et le recours à la sous-traitance. Selon le syndicat, les officiers de la STQ gagnent 10 $ de moins l’heure que des ceux qui font un travail comparable ailleurs au Québec.
La section locale 9599 des Métallos représente les officiers de navigation et officiers mécaniciens de plusieurs traverses au Québec, dont Matane/Godbout, Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine et L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive.
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