C’est par le culturisme que Jimmy Jean Chiasson repousse ses limites, sort de sa zone de confort. L’homme de 31 ans a pu voir le fruit de ses efforts des dernières années, lors de sa première compétition en novembre.
Celui qui a grandi à Port-Cartier, mais qui demeure maintenant à Sept-Îles, s’entraîne depuis trois ans, après avoir délaissé le tout à l’âge de 18 ans.
« Je m’étais toujours dit qu’un jour j’allais refaire ça », dit-il.
Une liberté financière et de temps lui a permis de renouer avec l’entraînement et le culturisme.
Le culturisme permet à Jimmy Jean Chiasson de repousser ses limites, de voir jusqu’où il peut aller, de performer au top de sa condition physique.
« Je veux être bien avec ma santé plus tard », dit-il.
Il compte sur les services de Jérémi Lévesque comme entraîneur (Myself Training & Nutrition).
Jimmy Jean Chiasson se décrit toutefois comme une personne timide. Sa première compétition en novembre, en Ontario, l’a fait sortir de sa zone de confort.
Lors de la compétition sanctionnée par la Canadian Physique Alliance, le Nord-Côtier s’est classé deuxième dans la catégorie Novice A et deuxième dans le débutant, pour une cinquième place au général sur 25 participants dans la classe Men Physique.
« Une expérience incroyable avec l’adrénaline que ça apporte, la préparation, montrer le résultat de nos efforts devant 700 personnes. Ça paye au bout. »
C’est le fruit d’une rigueur encore plus stricte, lors des trois-quatre mois précédant la compétition.
Jimmy Jean Chiasson espère inspirer d’autres gens à s’entraîner, à s’adonner au culturisme, « pas seulement pour la compétition, mais pour prendre soin de soi ».
L’entraînement est non seulement une passion, mais c’est aussi son défoulement, et ce n’est guère une corvée. Le Iron Gym de Sept-Îles est sa deuxième maison.
Le culturisme lui demande de la discipline, de la constance et une bonne gestion du sommeil.
« Ce n’est pas juste de s’entraîner, mais c’est de bien manger, des rations santé, bien calculées », mentionne-t-il.
Il n’y a pas que du poulet et du brocoli au menu. Poutine, pizza, biscuits et autres sont permis au cheat day, une fois par semaine.
Le Septilien se trouve dans son entre-saison. Il travaillera notamment sur les défauts décelés par les juges, lors de sa compétition de la fin de 2024, en particulier le haut du dos (épaisseur).
Son prochain objectif est d’obtenir sa carte IFBBO (Fédération internationale de bodybuilding et fitness) pour changer de catégorie et passer chez les pros. Il a un an pour y arriver. Il aura une première opportunité au début août, à Toronto. Sinon, il pourra se reprendre à Vancouver, en octobre.
Jimmy Jean Chiasson, qui s’inspire du Canadien Chris Bumstead et de l’Américain Jay Cutler, ne voit pas plus loin pour le moment. « Une étape à la fois. Je veux aller chercher la meilleure version de moi-même », a-t-il conclu.
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