Les hymnes de Gou-H sur les plateformes numériques

Par Sylvain Turcotte 3:45 PM - 13 février 2025
Temps de lecture :

Stéphane Bossé et Michel Paradis, aux extrémités, ont fait revivre le bon temps de Gou-H lors du Vieux-Quai en Fête de 2019, en compagnie de Martin Pelletier, Jean-Michel Dumais et Stéphane Pigeon. Photo Vieux-Quai en Fête

Les Septiliens et Nord-Côtiers de souche, qui sont dans la quarantaine, voire début cinquantaine, sont certainement nombreux à se souvenir de la chanson L’hymne à la Côte-Nord. Ce classique et les autres titres des deux albums de Gou-H seront désormais disponibles sur Apple Music et Spotify.

Les chansons de Caplan qui roule n’amasse pas moules et de Free Bois pourront être écoutées sur les deux plateformes, dès le 14 février.

« C’est un cadeau d’amour pour les remercier (les fans) », lance en entrevue avec le Journal, Michel Paradis, guitariste de la première heure du groupe septilien.

Il se dit content de faire découvrir la musique à ceux qui ne connaissent pas Gou-H, « et très content pour nos fans ».

Et comme ceux et celles qui avaient les cassettes les ont certainement usées au fil du temps, « ça devenait frustrant pour eux et pour nous », raconte-t-il.

Et à ceux qui en ont encore une en bon état, « on aime ça leur dire qu’ils ont une pièce de collection ».

Il y a déjà un certain temps que Gou-H mijotait de se retrouver sur les plateformes numériques de diffusion, « mais ça avait l’air compliqué », mentionne Michel Paradis.

Même en parlant à d’autres personnes, les membres du groupe se faisaient dire que c’était périlleux.

Le projet s’est retrouvé dernièrement entre les mains de Dave McMullen, ancien bassiste du groupe, et il a mené le dossier à terme.

Le bon temps

Cette époque de Gou-H, fin des années 80, début 90, du temps de « quatre piastres de crevettes », pour reprendre des paroles de L’Hymne à la Côte-Nord, ravive les souvenirs.

Ce sont les meilleurs moments en musique, pour Michel Paradis.

« On a travaillé fort, mais ce n’était pas si difficile. On avait une connexion avec les gens, ç’a marché tout de suite », se rappelle-t-il.

Il se fait couramment parler du groupe. « C’est encore vivant en eux [les gens]. Ils aimeraient qu’on soit encore là. C’est bien, c’est signe qu’on a laissé notre marque », mentionne le guitariste.

Michel Paradis ne parle pas de renaissance, mais de groupe de nostalgie.

Il n’est pas impossible que Gou-H remonte sur scène, comme le groupe l’a fait en 2019 lors du Vieux-Quai en Fête, talonné alors par la présidente de l’événement, Joannie Francoeur-Côté.

Si Gou-H est bien connu des Septiliens dans la quarantaine et la cinquantaine, d’autres ont connu le groupe grâce à leurs parents, ou lors de cette prestation d’il y a un peu plus de cinq ans.

Il faudra que les planètes soient alignées et que « timing soit bon » pour que la formation septilienne se produise à nouveau en spectacle. « Ça prend un élément déclencheur », soutient-il, surtout que le chanteur, le « cœur du groupe », Stéphane Bossé, est maintenant à Victoriaville. L’autre membre avec le plus d’ancienneté est Stéphane Pigeon.

« On ne peut pas s’avancer sur des dates. »

Lors du spectacle de 2019, Jean-Michel Dumais et Martin Pelletier étaient venus prêter main-forte.

Michel Paradis, Stéphane Bossé, Martin LeBlanc, Gino Duchesne, Steeve Bissonnette et William Harris ont fait partie des débuts de Gou-H.

Dave McMullen et Jean-François Duguay ont également eu un impact significatif au sein du band à travers les années.

Saurez-vous les reconnaître ? Il s’agit des membres de la première heure de Gou-H. En haut, de gauche à droite : Martin LeBlanc, Michel Paradis et Gino Duchesne. En bas : Steeve Bissonnette, William Harris et Stéphane Bossé. Photo Courtoisie

Galerie photo

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires