De passage à Sept-Îles, le président de la CSQ dénonce les coupures

Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Photo courtoisie
Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, a profité de son passage sur la Côte-Nord pour dénoncer les coupures gouvernementales.
Il était présent à Sept-Îles le 30 et 31 janvier. C’était une belle occasion pour lui de venir prendre le pouls de ses membres directement sur le terrain.
« C’est primordial [d’aller sur le terrain]. Il faut être le porte-parole de ce qui se passe dans nos régions au Québec », dit-il.
Il y a un an maintenant, une nouvelle entente a été signée avec les travailleurs du secteur public et le gouvernement du Québec. Cette nouvelle convention comprenait des augmentations de salaire de 17,4 % en moyenne sur cinq ans. Malgré cette entente, des problèmes ont ressurgi dans les derniers mois comme les compressions budgétaires en éducation et en santé et le gel d’embauches.
« On est en train de couper l’élan qu’on s’est donné avec la dernière négociation du secteur public. Maintenant, les premiers qui sont coupés sont ceux qui doivent offrir des services [à la population] », affirme M. Gingras.
Il souhaite que le prochain budget du gouvernement du Québec qui sera déposé en mars ne contienne pas de coupes dans le secteur public.
« Je ne sais pas si les secteurs de l’éducation ou de la santé vont être capables de s’en remettre », dit-il dans le cas où il y aurait des coupes budgétaires.
Éric Gingras était également à Sept-Îles pour venir assister à l’ouverture du Festival du film de Sept-Îles avec la diffusion du documentaire Sept-Îles ’72 : Archives du monde ordinaire.
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