De passage à Sept-Îles, le président de la CSQ dénonce les coupures

Par Vincent Rioux-Berrouard 9:28 AM - 3 février 2025
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Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Photo courtoisie

Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, a profité de son passage sur la Côte-Nord pour dénoncer les coupures gouvernementales. 

Il était présent à Sept-Îles le 30 et 31 janvier. C’était une belle occasion pour lui de venir prendre le pouls de ses membres directement sur le terrain.

« C’est primordial [d’aller sur le terrain]. Il faut être le porte-parole de ce qui se passe dans nos régions au Québec », dit-il. 

Il y a un an maintenant, une nouvelle entente a été signée avec les travailleurs du secteur public et le gouvernement du Québec. Cette nouvelle convention comprenait  des augmentations de salaire de 17,4 % en moyenne sur cinq ans. Malgré cette entente, des problèmes ont ressurgi dans les derniers mois comme les compressions budgétaires en éducation et en santé et le gel d’embauches.

« On est en train de couper l’élan qu’on s’est donné avec la dernière négociation du secteur public. Maintenant, les premiers qui sont coupés sont ceux qui doivent offrir des services [à la population] », affirme M. Gingras.

Il souhaite que le prochain budget du gouvernement du Québec qui sera déposé en mars ne contienne pas de coupes dans le secteur public.

« Je ne sais pas si les secteurs de l’éducation ou de la santé vont être capables de s’en remettre », dit-il dans le cas où il y aurait des coupes budgétaires.

Éric Gingras était également à Sept-Îles pour venir assister à l’ouverture du Festival du film de Sept-Îles avec la diffusion du documentaire Sept-Îles ’72 : Archives du monde ordinaire.

Éric Gingras entouré par des membres du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer (SERF-CSQ) lors de la première. Photo courtoisie