Incendie criminel à Moisie : d’autres accusations dans l’air 

Par Éditions Nordiques 2:45 PM - 3 décembre 2024
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Maison de l'incendie criminel du 16 octobre à Moisie (secteur Place la Boule). Photo Sylvain Turcotte

L’attente tend à tirer à sa fin pour cinq des six personnes toujours détenues dans le dossier de l’incendie criminel survenu à la mi-octobre à Moisie, alors que le corps d’une personne a été retrouvé sans vie dans les décombres. 

Les enquêtes sur remise en liberté devraient finalement se tenir dans les prochains jours. Deux des cinq accusés toujours détenus sauront mercredi, ce qu’il en résultera.

C’est le cas pour l’individu qui fait face au chef d’accusation de séquestration à l’endroit de Jimmy Maltais, retrouvé mort dans l’incendie. 

Par ailleurs, l’enquête policière sur ce feu criminel se poursuit.

« On est en attente d’éléments de preuves supplémentaires et d’expertises », a mentionné Me Marc Bérubé.

L’ajout de nouveaux chefs d’accusation est toujours dans l’air. Tout dépendra des preuves qui seront recueillies et de la cueillette des renseignements, informations et expertises.

« Lorsqu’on aura le résultat de tout ça, on saura s’il y a d’autres éléments d’infractions criminelles du même type, ou plus sérieux », a indiqué Me Bérubé.

Les autres accusés dans cette affaire sont devant la justice pour « incendie criminel sur une maison d’habitation ».

Pour l’étape de l’enquête sur remise en liberté, l’avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Marc Bérubé, en aura pour près de deux heures, à présenter les éléments avec les enquêteurs.

Pour les deux individus de la région de Québec, représentés par Me Cozak et Giroux, cette étape devrait avoir lieu le 9 décembre. Une demande doit être faite pour un juge de garde. 

Le dossier de la cinquième personne est au rôle du Palais de justice de Sept-Îles, pour le 16 décembre. Une personne a pu retrouver sa liberté le 31 octobre, en attente de la suite du processus judiciaire. 

Pour le moment, en raison d’une ordonnance de non-publication demandée par Me Cozak le 11 novembre dernier, il est interdit de mentionner le nom des accusés.