Halte-chaleur | Tout le monde participe

Par Marie-Eve Poulin 5:00 AM - 3 décembre 2024
Temps de lecture :
Centre d'intervention le Rond-Point. EMIPIC.

Policiers, pompiers, travailleurs de rue, et autres partenaires participent au projet.

Le projet de halte-chaleur de Sept-Îles peut compter sur l’aide de plusieurs partenaires de la région.

« Nos travailleurs de rues vont assurer un service dans la mise en place du projet », dit Dominique Leclerc, co-directrice du Rond-Point. « Ils vont s’assurer que la clientèle est bien installée, qu’elle a les ressources nécessaires et les accompagneront au besoin. » 

Des mesures de sécurité sont mises en place. 

« La SPUM et la SQ ont proposé de faire des patrouilles dans leur quart de nuit, de venir plus souvent dans le coin, pour assurer le bon fonctionnement », dit-elle. « On est quand même dans un quartier résidentiel. On ne veut pas nécessairement que ça nuise au voisinage. »

La SPCA a fait des dons pour le matériel.

« La clinique vétérinaire aussi va pouvoir contribuer pour acheminer des soins de bases, au besoin », ajoute Mme Leclerc.

À Port-Cartier, Alain Thibault mentionne que les gens ont été très généreux. La roulotte de chantier, la toilette chimique, le service de vidange de celle-ci et les sacs de couchage sont des commandites. 

Policiers et pompiers participent au projet

Depuis le début de l’année, une hausse des incendies causés par des personnes en situation d’itinérance a été observée sur le territoire de Sept-Îles, situation jugée préoccupante par le service de Sécurité incendie. 

Joël Sauvé, directeur du service de Sécurité incendie de Sept-Îles, collabore à la mise en place du projet de la halte-chaleur. 

« On travaille avec les acteurs du milieu pour s’assurer que ça va respecter les normes de sécurité incendie », affirme-t-il. « Comme c’est là, tout s’enligne pour respecter les normes ». 

Le projet est en cours d’analyse par le département de prévention. Des recommandations ont été faites par le service de Sécurité incendie. Par exemple, la roulotte doit respecter une certaine distance avec le bâtiment principal, pour éviter un risque de propagation en cas d’incendie. 

Lorsqu’on parle de normes, il s’agit de la grandeur du bâtiment, selon le nombre de personnes, l’installation d’avertisseurs de fumée, d’extincteurs portatifs. Il faut un système de chauffage électrique, ou un système conforme. 

Par ailleurs, le service de Sécurité incendie est moins appelé à intervenir l’hiver, pour des situations liées à des gens en situation d’itinérance. 

« Probablement que les gens s’inquiètent moins l’hiver, puisqu’il y a de la neige et le sol est plus humide », dit Joël Sauvé. « Quand les gens nous appellent, c’est parce qu’ils ont souvent peur que l’incendie se propage dans la forêt, ce qui est moins problématique l’hiver », suppose-t-il.