Besoin urgent de personnel infirmier à L’Élyme des sables

Par Vincent Rioux-Berrouard 2:45 PM - 20 novembre 2024
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Michel Bellavance, directeur général de l'Élyme des Sables et Marie-Pier Picard, coordonnatrice des soins. Photo Vincent RIOUX-BERROUARD

La maison de soins palliatifs L’Élyme des sables à Sept-Îles a un besoin urgent de personnel infirmier à combler, mais assure que son avenir n’est pas en jeu. 

Il faut dans l’immédiat embaucher deux infirmières, mais d’emblée, la pérennité de l’établissement n’est pas menacée, garantit le directeur général, Michel Bellavance. Malgré la présente situation, il n’y a aucune diminution, ou compromis qui sont faits sur la qualité des soins offert, insiste-t-il. 

Il y a notamment des infirmières retraitées qui reviennent pour contribuer.

« On a du personnel qui Dieu Merci, vient nous donner un gros coup de main. Je leur lève mon chapeau, parce qu’ils savent qu’on a de la difficulté et ils acceptent de mettre l’épaule à la roue », dit-il, rappelant au passage le fort soutien des gens et des entreprises pour encourager L’Élyme des sables. 

L’organisation a publié une vidéo sur les réseaux sociaux pour venir démystifier ce que c’est de travailler dans une maison de soins palliatifs, dans l’espoir de motiver des travailleurs de la santé à se joindre l’équipe.

« On voulait montrer que de travailler à L’Élyme des sables, ce n’est pas juste côtoyer la mort et que c’est tout le temps triste», affirme la coordonnatrice des soins, Marie-Pier Picard. « Je veux lancer le message, qu’ici, les infirmières peuvent vraiment s’épanouir.»

L’encadrement qui est offert est aussi un plus pour une infirmière qui débute dans la profession.

« Ici, on a le temps d’apprendre et de regarder la méthode de travail. Travailler dans un hôpital, c’est un autre rythme », affirme Mme Picard.

Les conditions de travail sont similaires à ce qui est offert dans le réseau public de la santé.

« Il y a une petite différence au niveau du taux horaire, mais si on regarde l’ensemble des conditions à L’Élyme des sables, il y a un régime de retraite, il y a des assurances collectives », dit Michel Bellavance, directeur général de l’établissement. 

Il note aussi la flexibilité des horaires et l’absence de temps supplémentaire obligatoire.

Initiatives

Michel Bellavance et Marie-Pier Picard s’entendent pour dire que le travail et les tâches en maison de soins palliatifs sont peu connus, ce qui peut nuire au recrutement. En ce sens, des initiatives ont été mises en place. Dans la dernière année, des étudiants sont venus faire des stages à L’Élyme des sables. Il y a aussi des journées découvertes pour les travailleurs de la santé, qui voudraient vivre et voir quelles sont les tâches. 

« Les jeunes et moins jeunes du milieu de la santé peuvent s’épanouir ici », dit M. Bellavance. Il met aussi de l’avant la gratitude et les remerciements qui proviennent des familles, qui ont eu un proche qui a séjourné à L’Élyme des sables.

La maison doit fonctionner avec un total de 14 employés à temps plein pour offrir les soins. Cela inclut les infirmières, infirmières auxiliaires et préposés aux bénéficiaires.

L’Élyme des sables comprend six chambres.