Feu criminel à Moisie | Cinq des six accusés restent détenus

Maison de l'incendie criminel du 16 octobre à Moisie (secteur Place la Boule).
Cinq des accusés dans le dossier du feu criminel à Moisie en octobre, toujours détenus, le resteront au moins jusqu’au 3 décembre.
L’avocat qui représentait deux des accusés, Me Samuel Cozak, s’opposait à un report dans l’étape de l’enquête pour remise en liberté. Il a demandé que cette étape se tienne cette semaine.
« Il n’y a pas de preuves contre mes clients », a soulevé Me Cozak.
La juge Nathalie Aubry a tranché, indiquant que les dossiers de ceux accusés du chef d’incendie criminel sur une maison d’habitation, sont tous reportés en même temps, soit au 3 décembre.
Mme Cozak a toutefois demandé une ordonnance de non-publication du nom des accusés et des témoins, ce qui a été acceptée par la juge.
Me Marc Bérubé, avocat pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, a reçu le 8 novembre en fin de journée d’autres éléments de preuves, mais il est toujours en attente du rapport de l’autopsie, élément important de l’enquête.
« La divulgation de la preuve est en continue », a mentionné Me Bérubé.
Il souhaite une enquête conjointe « pour ne pas avoir à répéter cinq à six enquêtes étant donné qu’il y a cinq co-accusés », a-t-il ajouté.
En lien avec l’incendie du 16 octobre sur la rue Vollant, une des personnes arrêtées fait face à un chef d’accusation de séquestration à l’endroit de Jimmy Maltais. M. Maltais, 26 ans, de Sept-Îles, est l’individu retrouvé mort dans l’incendie.
Une des personnes accusées du chef d’incendie criminel a pu retrouver sa liberté le 31 octobre dernier.
Le dossier des six individus doit revenir en cour le 3 décembre.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.