Une Septilienne partage sa passion pour les sports attelés
Parmi les sports attelés, la trottinette des neiges est ce que Sophie Jean-Bergeron préfère. Sur cette photo, elle est accompagnée par ses deux chiens, Elsie et Scott. Photo Daniel T
Du sport avec pitou attelé : c’est ce qui anime la Septilienne d’adoption, Sophie Jean-Bergeron. Que ce soit par le canicross, le bikejoring ou la trottinette, elle y trouve son compte.
Sophie Jean-Bergeron a découvert cette passion un peu avant de s’établir à Sept-Îles, il y a quatre ans.
« J’avais commencé à initier mon chien à porter son harnais de traction et à faire des mini distances au Saguenay. Mais c’est vraiment à Sept-Îles que j’ai commencé sérieusement à en faire, comme mon chien (Elsie, une femelle, border collie) avait terminé sa croissance », souligne-t-elle.
D’avoir son premier chien en étant adulte, un chien sportif, a motivé celle qui est technicienne en santé animale. « Je rêvais de faire ça avec mon propre chien. »
Sophie Jean-Bergeron s’est d’abord lancée dans le canicross, la course à pied avec son chien attelé par un harnais. Elle s’est par la suite adonnée au bikejoring (vélo) et à la trottinette des neiges, ce qu’elle préfère, « parce que j’aime l’hiver ».
La première discipline se fait généralement à un chien, la seconde à un ou deux, et la dernière à deux. Il y a aussi la course en traîneau avec quatre canins.
Même si les sports attelés sont ouverts à tous les types de canins, ceux qu’on retrouve le plus souvent sont les Eurohound, un mixte créé pour la course.
Ce que la Septilienne d’adoption aime dans les sports attelés, ce sont les liens créés avec les chiens, être à leur écoute. Elle les pratique avec Elsie et Scott, son labrador à trois pattes.
Le canicross peut être plus demandant physiquement, du point de vue personnel de Sophie Jean-Bergeron. Le vélo (bikejoring) exige plus de contrôle, d’être à l’affut. Les chutes font davantage partie des risques associés.
Les pattes nordiques attelées
Sophie Jean-Bergeron a lancé la page Facebook Les pattes nordiques attelées, en mars dernier. Le groupe rassemble la communauté d’adeptes de la région.
Ils sont une dizaine de réguliers qui participent activement aux sorties d’entraînement.
« C’est le fun les pratiques pour les dépassements, pour rassembler les gens. On se partage notre passion. Il y a un esprit de communautés et on peut avoir l’expertise et l’expérience des autres. Ça rend ça plus dynamique qu’être seul avec son chien », mentionne-t-elle.
Habituellement, il y a une sortie par semaine. « On y va au ressenti de la météo. On adapte les distances. »
« Il y a beaucoup de sentiers, de nature à Sept-Îles. Il est facile de trouver un coin pour pratiquer. »
L’automne est plus propice aux activités et c’est aussi la période qui regroupe le plus de compétitions.
Les compétitions se déroulent ailleurs au Québec. Certains y vont pour l’aspect récréatif, comme c’est le cas pour Mme Jean-Bergeron, d’autres y cumulent les podiums, parlant de François Vincent et sa blonde, Véronique Bessette.
« On voit ce que notre chien peut faire en compétition », dit-elle.
Le casque est obligatoire en bikejoring et en trottinette des neiges lors des compétions.
En compétition, les chiens réactifs doivent porter un foulard jaune, une façon pour les autres participants et leur attelage de respecter leur bulle.
Généralement, Sophie Jean-Bergeron participe à deux ou trois compétitions par année, sauf en 2024. Elle a donné naissance à son premier bébé en juillet.
Elle rêve d’organiser une compétition dans sa nouvelle ville, pour faire découvrir Sept-Îles.
Les intéressés par Les pattes nordiques attelées peuvent s’informer via la page Facebook. « Peu importe leur niveau et la race de leur chien, c’est amical le club », conclut-elle.
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