Une équipe pour encourager les saines habitudes de vie sur la Côte-Nord

Par Marie-Eve Poulin 3:39 PM - 23 octobre 2024
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Des bénévoles lors du glanage, une activité qui consiste à récolter les fruits et légumes dans les champs hors saison. Photo courtoisie

Plus de 20 projets et 47 actions ont été mis en place en 2023 sur la Côte-Nord, dans le but de créer un impact majeur pour la santé et le bien-être. 

La table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR-SHV) réalise des actions concrètes auprès des 0-100 ans, pour améliorer la santé et le bien-être. 

Un total de 40 organisations (CISSS Côte-Nord, Table bioalimentaire, FADOQ, des CPE, le CSS du Fer, etc.)  et 103 partenaires impliqués ont permis la réalisation d’une vingtaine de projets et de 47 actions sur la Côte-Nord, en 2023. 

Bénéfique pour la société

« On essaie de voir la société en général. Comment on peut aider pour que collectivement, on ait des actions qui font en sorte que la population aille mieux », dit Pierre LeBreux, directeur général de Loisir et sport Côte-Nord. 

Ils agissent à titre préventif. « Les gens qu’on n’a pas pris en charge à temps sont devenus des gens qui ont différentes maladies », dit M. LeBreux. « Ils coûtent cher à la société, parce qu’on n’a pas investi à temps et posé les bonnes actions quand c’était le temps de le faire. » 

On parle par exemple de décrochage scolaire, d’activité physique, d’isolement et de santé mentale.

Projets

Favoriser le plein air chez les petits en centre de la petite enfance (CPE), briser l’isolement, aider au transport actif, voir à une alimentation pour tous et accompagner les écoles dans la réalisation d’activités pédagogiques extérieures font partie de projets concrétisés par la table. 

Sortie organisée dans le cadre du programme de développement du plein air dans les CPE. Photo courtoisie

Plus concrètement, pour assurer un accès à la nourriture des projets chapeautés par la TIR-SHV ont lieu dans les Maisons de la famille. On y a fait des cuisines collectives pour briser l’isolement chez les gens seuls, ou encore, accompagner les nouveaux arrivants avec les aliments méconnus. 

Cette année, trois activités de glanage ont eu lieu. Des bénévoles se rendent chez des producteurs pour récolter les fruits et légumes.

« Un tiers est pour le bénévole, un tiers pour le producteur et un tiers dans un organisme à but non lucratif comme un comptoir alimentaire », explique M. LeBreux. « Bien souvent, dans les CPE, la personne responsable de la cuisine tombe malade. Qu’est-ce qu’on fait ? », questionne le directeur général de Loisir et Sport Côte-Nord. Les partenaires travaillent pour trouver des solutions à ce genre de problématiques. 

Des jardins communautaires voient le jour. Mais une fois la récolte effectuée, est-ce que les gens savent quoi en faire ?

« C’est bien beau planter des carottes et des choux, mais on doit savoir comment les conserver, les cuisiner », souligne-t-il.

Des capsules informatives seront notamment réalisées à cet effet.