CSQ : début de la grève dans des CPE et des garderies en milieu familial

Une bannière de la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ, photographiée lors d'une manifestation à Québec, le 22 février 2024 LA PRESSE CANADIENNE/Karoline Boucher
Les 12 000 membres de la CSQ dans les services de garde commencent leur grève: elles ouvriront bientôt le service de garde plus tardivement, tant dans les CPE que dans les garderies en milieu familial.
La Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, compte 9000 membres dans les garderies en milieu familial et 3000 dans les Centres de la petite enfance (CPE). C’est donc dire que ce moyen de pression touchera de nombreux services de garde dans l’ensemble du Québec.
Plus précisément, à compter du 11 novembre, les services de garde en milieu familial où la CSQ a des membres ouvriront leurs portes une demi-heure plus tard, et ce, tous les jours de la semaine.
Le mandat de grève qui a été adopté dans ces services de garde prévoit une ouverture une heure plus tard la deuxième semaine, une heure et demie plus tard la troisième semaine, deux heures la quatrième semaine, et ce, tous les jours de la semaine.
Le mandat prévoit aussi deux demi-journées et une journée de grève, mais celles-ci ne seraient pas nécessairement tenues après les autres semaines. Elles le seront au moment opportun.
De plus, à compter du 15 novembre, les Centres de la petite enfance (CPE) où les travailleuses sont syndiquées à la FIPEQ, ouvriront leurs portes plus tard, mais les vendredis seulement. Ainsi, la première semaine, l’heure d’ouverture du CPE sera 7h30, la deuxième semaine 8h30, la troisième semaine 10h et la quatrième semaine midi.
La FIPEQ avait déposé ses demandes en septembre 2023; il y a donc plus d’un an. Mais Québec n’avait déposé ses offres qu’au printemps dernier.
Interrogée à ce sujet mercredi à Québec, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a fait valoir qu’elle avait déposé ses offres lorsque tous les syndicats représentant les travailleuses du secteur avaient déposé leurs demandes.
Quant au début de la grève des syndiquées de la CSQ, la ministre LeBel a rappelé que celle-ci fait partie de leur arsenal de moyens de pression.
La ministre de la Famille Suzanne Roy, de son côté, a renchéri, notant que «les négociations vont se poursuivre là où elles doivent se poursuivre: à la table de négociation».
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