Charles, le Septilien miraculé
Il y a cinq mois jour pour jour, Charles Landry était entre la vie et la mort. Le 19 octobre, il a pris part À la conquête du Mont Trouble.
Au nombre des 110 personnes qui se sont aventurées dans la toute première édition de la conquête du Mont Trouble à la Station Gallix, il y avait Charles Landry. Il y a cinq mois, le Septilien de 22 ans était entre la vie et la mort après un accident en vélo de montagne.
C’était à Sherbrooke, le 19 mai. Charles Landry faisait du vélo de montagne avec ses amis. Il chute. Non loin, de bonnes étoiles étaient là, s’adonnant au même sport que lui. Un urgentologue, un cardiologue et une inhalothérapeute. « Ils l’ont vu se planter et être en convulsion », raconte Cathy Pedneault, la mère de Charles.
Trauma crânien sévère. L’enjeu était le temps. Un des trois spécialistes sur place fait du bénévolat au club où l’accident s’est produit et il savait le chemin exact que les paramédicaux devaient emprunter pour se rendre sur le site. Le personnel à l’Hôpital Fleurimont (CHUS), un des trois centres au Québec pour les traumas crâniens, était plus que prêt à recevoir le Septilien. Pas besoin d’évaluation.
L’intervention attendue est une craniotomie, soit le retrait du volet osseux. Charles Landry sera plongé dans un coma artificiel durant cinq jours. Par la suite, il a été paralysé du côté droit.
Au-delà de toutes les interventions qu’il a eues, de la réadaptation, car il a dû réapprendre à marcher et à manger, Charles Landry va bien maintenant, même s’il a perdu plusieurs bouts des derniers mois avant l’accident, et même de certains événements après, dont l’achat de souliers de course à Sherbrooke en juillet.
Lors du premier événement À la conquête du Mont Trouble de la Station Gallix, soit un parcours de 4,6 km en ascension/descente à réaliser en une heure pour reprendre le départ, Charles Landry aura fait cinq boucles, soit près de 25 km.
« C’est particulier de voir où il est rendu. C’est au-delà des espérances. On n’aurait pas dit ça il y a cinq mois », souligne la maman de Charles, fière et émotive face à son plus vieux. « Je suis émotif », de dire son père, Mario Landry.
La réhabilitation du sportif qu’est Charles Landry s’est faite à vitesse grand V. Une réhabilitation normale demanderait un bon trois mois. Il a fait ça en un mois et demi. Dès que le côté médical a été réglé, le Septilien s’est assuré d’une progression rapide.
« On nous avait prévenus que ce serait un long marathon. Les spécialistes ne s’attendaient pas que ce soit aussi vite », mentionnent Cathy Pedneault et Mario Landry.
Charles Landry mentionne de lui-même qu’il va bien. « Mon processus a été plus rapide que la moyenne ». Il se sait miraculé. Les spécialistes lui ont dit, tout comme à ses parents. « Plus j’en parle à des gens, plus je le réalise que je suis un miraculé. » Son passé de sportif; vélo de montagne, ski de fond, volleyball, football… a aidé sa réhabilitation selon lui.
C’est maintenant un jour à la fois pour Charles Landry. Et dire que tout était question de minutes il y a cinq mois. Il parle de peut-être courir un premier marathon (42,2 km) à l’été 2025.
Charles Landry a besoin d’encadrement, devoir quitter Sherbrooke pour revenir à Sept-Îles l’a affecté, mais il est résilient et il a un très bon moral. « Charles nous impressionne, il est un modèle de résilience pour nous et tous ceux qui l’entourent. Il n’a jamais été réfractaire », soutient sa mère.
Après avoir amorcé des études universitaires en administration, Charles s’est tourné vers la technique en génie électrique au Cégep de Sept-Îles, tout comme son frère Justin, 21 ans, de retour aussi à la maison.
« Il s’est raccroché à autre chose », mentionne Cathy Pedneault, parlant de la nouvelle passion de son fils Charles, la course à pied. Ça lui permet de se surpasser. « Il a toujours eu besoin de son adrénaline. Il n’a pas perdu ce trait de caractère. »
Le « 19 »
On peut croire ce qu’on veut de la numérologie, mais le 19 est significatif comme date importante dans le cas de l’histoire de Charles Landry et ce qui s’en est suivi. Voici pourquoi :
19 mai – Craniotomie, retrait du volet osseux
19 juin – Chirurgie – remise du volet osseux
19 juillet – Chirurgie – pose du drain
19 août – Début des cours au Cégep
19 septembre – Retrait du filtre
19 octobre – Participation À la conquête du Mont Trouble
« En numérologie, le chiffre 19 est considéré comme un nombre de renaissance et de nouveau départ. Il combine les énergies du 1 (leadership, indépendance) et du 9 (fin d’un cycle, altruisme). Le 19 peut être vu comme un individu sur le point de terminer un chapitre majeur et prêt à commencer un nouveau. » * Google
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